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Facebook enquête !

Selon l’agence de presse Reuters, Facebook scannerait les conversations privées afin de repérer d’éventuels comportements suspects qu’il communique aux autorités.

 

 

En effet, le 9 mars, un homme fut arrêté par la police et mis en examen le lendemain d’une conversation avec une mineure sur Facebook. Cet homme avait en effet donné rendez vous à la jeune fille de 13 ans après la sortie des cours. Cette conversation privée fut scannée par les équipes du réseau social qui ont prévenu la police. En effet, le chef de la sécurité du réseau social a déclaré qu’« Un homme d’une trentaine d’années parlait de sexe avec une fillette de 13 ans résidant en Floride, et envisageait de la rencontrer avec l’école le lendemain. Le système de scan de messages a automatiquement signalé l’échange aux employés, qui l’ont lu et ont alerté la police. Cette dernière a arrêté l’homme le lendemain ».

Aussi, en avril, Facebook avait communiqué à la police de Boston les identifiants et publications d’un homme suspecté de meurtre.

Afin « d’empêcher toute activité illicite », Facebook a mis en place une technologie permettant de rechercher des termes suspects, termes recueillis au sein de conversations de pédophiles. Cette technologie se base également sur l’âge des utilisateurs en contact. Ce logiciel envoie une alerte à un employé de Facebook lorsqu’une conversation remplie ces critères.

Facebook explique pouvoir « être amené à partager des informations quand nous estimons qu’elles sont nécessaires pour empêcher la fraude ou toute autre activité illicite, pour prévenir tout préjudice corporel imminent ou protéger nos intérêts et vos intérêts contre les personnes qui ne respectent pas notre Déclaration des droits et des responsabilités ».

La technologie employée par Facebook porte t’elle atteinte à la vie privée des utilisateurs? D’un point de vue moral, cette technique semble positive en ce qu’elle protège d’éventuelles victimes. Cela n’est pas sans rappeler le débat existant quant à l’âge minimum afin de s’inscrire sur ce réseau. Malgré une surveillance des parents et ce genre de procédé mis en avant aujourd’hui, les enfants restent des victimes faciles sur Internet.

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