Le silence est terminé. Le chasseur revient… et il n’est pas seul. La toute nouvelle bande-annonce de Predator : Badlands, dévoilée il y a quelques heures par 20th Century Studios, a de quoi faire frémir les amoureux de science-fiction. Le film, attendu pour le 7 novembre prochain au cinéma, n’est pas qu’un simple chapitre de plus dans la saga Predator : il marque ainsi une étape clé dans la fusion de deux univers mythiques, celui des Predators et des Aliens : Du coup, le lien avec la franchise Alien est désormais officiel.
Thia, l’androïde qui change tout
La première image forte du trailer ? Une réplique tranchante.
« Ici, tu n’es pas le prédateur… tu es la proie. » C’est ce que lance Thia, un androïde interprété par la talentueuse Elle Fanning, à Dek, un jeune Yautja en quête de gloire. Mais attention, Thia n’est pas un simple robot : elle vient tout droit de la division bio-armement de la tristement célèbre Weyland-Yutani, la mégacorporation omniprésente dans la saga Alien.
C’est la première fois qu’un film Predator intègre un personnage aussi explicitement issu de l’univers Alien. Et ça change tout. Pour les amateurs de lore, c’est une confirmation que les deux franchises partagent bien plus que quelques œufs de Xénomorphes dans un vaisseau abandonné. Thia est dans la lignée directe de David (Michael Fassbender) dans Prometheus, Ash (Ian Holm) dans Alien, ou encore Andy (David Jonsson) dans Alien: Romulus.
Dek, un Predator pas comme les autres
Badlands prend le contrepied des précédents opus. Cette fois-ci, ce n’est pas un humain qui fuit un Predator… mais un Predator en exil, jugé trop faible par les siens. Dek, interprété par Dimitrius Schuster-Koloamatangi, est jeune, impulsif et cherche à faire ses preuves sur la planète Kalisk, surnommée Death Planet. Un endroit où tout peut vous tuer, littéralement.
Ce terrain de chasse infernal regorge de dangers : vignes carnivores, créatures préhistoriques, monstres féroces… Et en plus de ça, un autre Predator, mieux armé, semble avoir une dent contre lui. La voix off l’annonce clairement : « Je ne suis la proie de personne. » Une ligne qui promet une montée en puissance progressive, presque initiatique.
La chasse devient émotionnelle
Ce qui surprend dans cette nouvelle itération, c’est le choix de l’histoire de Dan Trachtenberg, déjà aux commandes de Prey (2022) et de l’animé Predator: Killer of Killers sorti plus tôt cette année. Il compare sa vision à celle de jeux comme Shadow of the Colossus, où le lien entre le héros et sa monture crée une émotion inattendue.
Thia n’est pas une simple acolyte : elle est le miroir de Dek. Là où lui est taciturne, elle est vive. Là où il frappe, elle calcule. Ensemble, ils forment un duo qui, loin de désamorcer la tension, l’humanise. Et cela pourrait bien faire de Badlands le film le plus émotionnel de toute la franchise Predator.
Un terrain de chasse jamais vu
Kalisk est une trouvaille visuelle. Sorte de jungle alien sous acide, la planète mélange décors organiques, structures rocheuses dignes de Mad Max et créatures monstrueuses. L’équipe artistique s’est inspirée des peintures de Frank Frazetta, des ambiances de Conan le Barbare et même du style brutaliste de la SF des années 80.
Le rendu à l’écran est spectaculaire, fresque post-apocalyptique et opéra spatial. Les FX, assurés par ILM, Wētā FX et Framestore, laissent présager des séquences de combat mémorables. Le tout est sublimé par une BO signée Bear McCreary, compositeur de God of War et Battlestar Galactica.
Un Alien vs Predator 2.0 ?
Même si le titre ne l’affiche pas encore, Badlands pose clairement les fondations d’un nouveau croisement entre les deux franchises. On a la présence de Thia, les références visuelles à Weyland-Yutani, les ruines qui évoquent le style ingénieur de Prometheus et les rumeurs persistantes autour d’une apparition surprise (Xénomorphe ? Ingénieur ? Hybridation ?), les spéculations vont bon train.
Certains plans de la bande annonce montrent même ce qui ressemble à une relique bio-organique typique de la technologie Alien. On n’en saura sans doute plus qu’à la Comic-Con de San Diego, où Trachtenberg prévoit une présentation complète du film.
Une production ambitieuse
Derrière Badlands, on retrouve une production solide :
- Dan Trachtenberg à la réalisation
- John Davis (producteur historique de la franchise)
- Marc Toberoff (Predator: Killer of Killers)
- Ben Rosenblatt (10 Cloverfield Lane)
- Et même Brent O’Connor, récemment vu sur Alien: Romulus
Le film a été tourné en Nouvelle-Zélande, avec des forêts tropicales et des studios high-tech. Le script, écrit à quatre mains par Trachtenberg et Patrick Aison, promet une montée dramatique crescendo, mêlant trahisons, survie et rédemption.
Les amoureux des deux Sagas réagissent
Sur X , les réactions sont unanimes.
« Le Predator avec un cœur, c’est pour moi. Je veux y croire. »
« Crossover avec Weyland-Yutani = 100% validé. Le MCU du monstre est en route. »
« Elle Fanning en androïde badass ? Shut up and take my money. »
Même du côté des critiques, l’accueil est très favorable. Certains parlent déjà de Badlands comme du renouveau tant attendu de la franchise, à l’image de ce que Prey avait amorcé, mais avec plus d’ambition dans l’histoire, plus de mythologie et plus de tripes.
Rendez-vous ce 7 novembre
Une chose est sûre : Predator: Badlands ne sera pas un film comme les autres. Il s’impose comme le chaînon manquant entre deux mondes, à mi-chemin entre l’horreur pure, le film d’action musclé et la fresque spatiale sensible. Et il pourrait bien être le premier pas vers un nouvel univers partagé cohérent, sombre et diablement excitant.
-> Le compte à rebours est lancé : sortie en salles le 7 novembre 2025. Préparez-vous, car cette fois, le chasseur pourrait bien devenir la proie.