La téléréalité maritime n’a jamais été aussi sulfureuse. Alors que Below Deck : La Vie à Bord entame sa douzième saison, le yachting de luxe devient une fois de plus le théâtre de passions, de rivalités et d’introspection. Mais parmi les nouveaux visages à bord du superyacht St. David, une figure se distingue déjà : Barbara Kulaif, Brésilienne de 30 ans, polyglotte et professionnelle aguerrie du monde du yachting.
Dans une série où le drama se mêle à l’eau turquoise des Caraïbes, Barbara ne se contente pas d’être un simple rouage de l’équipage. Elle est le reflet d’une génération de femmes capables de conjuguer leadership, engagement social et raffinement professionnel.
Une entrée remarquée dans l’univers Below Deck
Le 2 juin 2025, Below Deck a levé l’ancre pour une nouvelle aventure entre Saint-Martin, Anguilla et Saint-Barthélemy. Aux commandes : le capitaine Kerry Titheradge, épaulé par Fraser Olender en chef steward. Mais tous les regards convergent rapidement vers Barbara, la nouvelle recrue qui semble en savoir bien plus qu’elle ne veut l’admettre.
À l’écran, elle impressionne dès les premiers épisodes : calme, méticuleuse et surtout, dotée d’un instinct quasi militaire en matière de service cinq étoiles. Face à l’exubérance de certains membres de l’équipage et aux caprices d’une clientèle fortunée, Barbara incarne un pilier de stabilité.
30 ans et une décennie d’expérience en mer
Née le 28 avril 1995, Barbara Kulaif fête cette année son 30e anniversaire. Une date qu’elle a honorée à sa manière : en mer, à bord d’un yacht dans les îles Galápagos. Loin des siens, mais fidèle à sa voie, elle écrivait sur Instagram :
« Ce furent les années des découvertes, des erreurs, des recommencements… »
Ces mots, simples mais poignants, dévoilent une personnalité introspective. Derrière les paillettes du yachting de luxe, Barbara a appris à composer avec la solitude, les sacrifices et les exigences d’une vie nomade.
Originaire de Santos, sur la côte brésilienne, elle revendique fièrement ses racines tout en naviguant sur les eaux internationales, entre ports européens, escales méditerranéennes et croisières transatlantiques.
Une carrière taillée sur mesure
Avant de faire son entrée sur Below Deck, Barbara avait déjà taillé sa place dans le monde très fermé du yachting. Elle affiche plus de neuf années d’expérience, notamment en tant que Chief Stewardess et Cruise Staff Manager.
Ce n’est pas seulement son expertise qui force l’admiration, mais aussi son esprit entrepreneurial. Elle est la fondatrice de Vida a Bordo de Yachts, un programme de mentorat brésilien destiné à aider les jeunes candidats à entrer dans l’industrie du yachting international. Du montage du CV à l’obtention de certifications, elle accompagne les futurs membres d’équipage dans chaque étape.
Barbara est également en pleine reconversion académique, poursuivant un diplôme en administration des affaires, ce qui témoigne de son ambition à long terme de lier terrain et stratégie.
Polyglotte et connectée : une influence qui s’étend au-delà des océans
Parlant couramment le portugais, l’anglais, l’espagnol et l’italien, Barbara est aussi une communicante née. Sur son compte Instagram (@barbarakulaif), suivi par plus de 143 000 abonnés, elle partage des clichés de son quotidien en mer, de ses formations, mais aussi de ses réflexions personnelles.
Loin des contenus superficiels souvent associés aux influenceurs marins, Barbara propose un regard nuancé, humain et souvent engagé. Elle y dépeint non seulement la beauté du métier, mais aussi ses zones d’ombre.
Une figure maternelle à distance
Un aspect touchant de Barbara est sa relation avec sa mère, souvent évoquée dans ses publications. Émigrée professionnelle, Barbara partage souvent la douleur de vivre loin de sa famille :
« Ce métier, c’est aussi rater des anniversaires, des câlins, des dîners… »
Ces confidences, loin de fragiliser son image, l’humanisent. Elles rappellent que sous l’uniforme se trouve une femme de cœur, tiraillée entre sa passion et ses racines.
Tensions à bord : le choc Barbara vs Solène
Le cocktail explosif de cette saison repose aussi sur une rivalité émergente. Barbara semble entrer en collision régulière avec Solène Favreau, une autre nouvelle stewardess, moins expérimentée. Dès l’épisode 2, un débat musclé autour du pliage des serviettes dégénère en tension palpable.
Selon Reality Tea, cette rivalité pourrait évoluer en fil rouge narratif tout au long de la saison. Entre professionnalisme et patience, Barbara devra apprendre à canaliser son exigence face à l’immaturité d’autres membres de l’équipage.
Pourquoi Barbara Kulaif est l’atout de cette saison
Barbara n’est pas seulement une nouvelle tête. Elle est une boussole.
Dans un univers où les egos s’affrontent, où les fêtes dégénèrent et où le spectacle prime, elle rappelle les exigences discrètes mais implacables de l’excellence hôtelière.
Sa présence soulève également des enjeux plus profonds :
- L’évolution du regard porté sur la diversité dans les métiers du luxe.
- La solitude des femmes expatriées en mer.
- L’importance de la transmission via la formation.
Barbara est, en quelque sorte, la voix de la maturité dans un océan de distractions. Et c’est sans doute ce qui fait d’elle l’un des visages les plus captivants de cette 12e saison.
Below Deck : La Vie à Bord a toujours été bien plus qu’un divertissement : c’est un miroir, parfois déformant, des dynamiques sociales modernes. Avec Barbara Kulaif, la série se dote d’un personnage authentique, réfléchi et nécessaire.
Elle incarne le renouveau d’un genre souvent catalogué comme frivole, en y insufflant une intelligence, un vécu et une intégrité rarement vus à bord.
Si l’eau monte cette saison, Barbara, elle, ne coule pas. Elle navigue.