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Pluribus : Vince Gilligan (Breaking Bad) revient avec une série SF où le bonheur devient une menace

par Geekette
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Pluribus série - Apple TV+

Quand on parle de Vince Gilligan, impossible de ne pas penser à Walter White, Saul Goodman et tout cet univers incroyable de Breaking Bad qu’il a su construire pendant plus d’une décennie. Pourtant, avec Pluribus, le créateur américain prend tout le monde à contre-pied : fini la drogue, la criminalité et les combines d’Albuquerque, place à une fable de science-fiction aussi originale que perturbante.

La série, produite par Apple TV+, débarquera le 7 novembre 2025, avec deux premiers épisodes diffusés d’un coup, avant une sortie hebdomadaire jusqu’au 26 décembre. Et fait rare dans l’industrie : une saison 2 a déjà été commandée avant même la diffusion du pilote. Un vote de confiance plus que symbolique.

-> Avec Rhea Seehorn à l’affiche, Pluribus promet un univers à la fois étrange, cynique et captivant. Focus sur ce projet mystérieux qui signe le grand retour de Vince Gilligan.


Un projet secret… devenu viral grâce à un teaser étrange

Depuis son annonce en 2022, le projet était resté entouré de mystère. C’est finalement via un premier teaser que Pluribus a refait surface cette semaine.

Dans ce teaser diffusé par Apple, on découvre une femme en blouse blanche dans un décor d’hôpital, léchant à pleine bouche plusieurs donuts, avant de les replacer soigneusement dans une boîte en carton. Dessus, un simple post-it : « Help Yourself 🙂 ». Sourire jaune garanti. Pas un mot, pas d’explication, juste une ambiance crispée, désagréable et absurde, digne des meilleurs épisodes de Black Mirror ou The Leftovers.

“Pluribus est une série sur ce qui arrive quand on va trop loin dans la quête du bonheur”, a résumé Gilligan lors d’une conférence confidentielle à Los Angeles.


Le pitch : le bonheur est contagieux… mais ce n’est pas une bonne nouvelle

Apple TV+ décrit Pluribus comme un « drame de science-fiction ancré dans la réalité, qui mêle les genres de façon inédite ». Le postulat est simple, mais terriblement efficace : “la personne la plus malheureuse du monde doit sauver l’humanité… du bonheur.”

Un contre-pied total aux récits dystopiques habituels, où le mal vient de la douleur ou de la peur. Ici, le danger, c’est la joie excessive. Le bonheur à tout prix. Une euphorie virale qui détruit tout sens critique, tout libre arbitre.

Ce qui rend le concept particulièrement riche, c’est qu’il peut aussi bien virer à la satire sociale qu’au thriller psychologique ou même au récit politique. Et connaissant Gilligan, il y a fort à parier qu’on ne restera jamais bien longtemps dans le même registre.


Le duo Gilligan/Seehorn, à nouveau réuni

Au centre de cette histoire se trouve Rhea Seehorn, inoubliable Kim Wexler dans Better Call Saul et qui retrouve ici son rôle de muse, actrice principale et même co-collaboratrice créative avec Vince Gilligan.

Elle incarne cette fameuse femme “incapable d’être heureuse”, mais sur qui repose l’avenir de l’humanité. Un personnage visiblement à mille lieues de Kim, mais tout aussi complexe, fragile et sans doute ambivalent.

“Ce que j’aime chez Rhea, c’est qu’elle joue des femmes fortes, mais jamais invincibles. Elle a ce truc à fleur de peau, ce mélange de dureté et de fêlure. C’est exactement ce qu’il fallait pour Pluribus”, a confié Gilligan.

À ses côtés, on retrouve Karolina Wydra (House, Sneaky Pete) et Carlos-Manuel Vesga, avec en guests les excellents Miriam Shor (American Fiction) et Samba Schutte (Our Flag Means Death).


Un casting soigné et une équipe expérimentée

Outre Gilligan, l’équipe créative rassemble plusieurs noms familiers des fans de Better Call Saul : Gordon Smith, Alison Tatlock, Diane Mercer, entre autres. Tous ont déjà travaillé avec l’auteur sur les séries précédentes et apportent une vraie cohérence à la mise en scène, au rythme et à l’écriture.

Le tout est coproduit par Sony Pictures Television, fidèle partenaire de Gilligan et distribué exclusivement par Apple TV+, qui mise beaucoup sur ce projet pour enrichir son catalogue de science-fiction “premium”.


L’ambiance : un Mix de SF philosophique et satire du monde moderne

Si la série reste encore très mystérieuse, les quelques images révélées jusqu’à présent laissent entrevoir un ton à la fois froid, ironique et dérangeant. À mi-chemin entre The X-Files (où Gilligan a fait ses armes) et Severance (autre production Apple que nous suivons de très près sur Kingofgeek ), Pluribus semble vouloir parler du monde moderne sans jamais le nommer directement.

Le thème du bonheur comme outil de contrôle, ou comme virus, évoque à la fois la société du bien-être, les dérives des réseaux sociaux, les injonctions à la positivité et peut-être même la politique de “normalisation émotionnelle” de certaines entreprises tech.

La série pose aussi une question vertigineuse : si l’on forçait tout le monde à être heureux, qu’est-ce qu’il resterait de l’humanité ?

Pluribus série - Apple TV+
Pluribus série – Apple TV+

Où se passe l’histoire ?

Si l’univers de Breaking Bad nous avait habitués à un Albuquerque poussiéreux et oppressant, Pluribus semble se dérouler dans un décor plus flou. Certains indices visuels (drapeaux, inscriptions sur des boîtes, plaques de rue) laissent penser que l’action pourrait se situer dans le Maryland. Un changement de ton géographique qui renforce aussi la sensation d’étrangeté.


Ce qu’on peut attendre de la saison 1

La première saison comportera neuf épisodes, diffusés chaque vendredi entre le 7 novembre et le 26 décembre 2025. Gilligan a confirmé que chaque épisode fera évoluer l’univers d’une manière inattendue, avec des bascules de genre fréquentes, parfois même au sein d’un même épisode.

Sans en dire trop, certains bruits de couloir laissent penser qu’on pourrait passer du drame psychologique à la série de surveillance, avec quelques touches d’horreur sociale ou de comédie absurde. Un vrai laboratoire narratif.


Pourquoi on a hâte

  • Parce que Vince Gilligan n’a jamais raté un projet. Que ce soit Breaking Bad, Better Call Saul ou El Camino, tous ont laissé une empreinte durable dans le paysage des séries.
  • Parce que Rhea Seehorn est une actrice rare, capable de tenir une série entière sur ses épaules, avec finesse et intensité.
  • Parce que le concept de départ est tout simplement génial : traiter le bonheur comme une épidémie, c’est une idée aussi tordue que brillante.
  • Parce qu’Apple TV+ semble y croire à fond, ce qui garantit des moyens et une exigence visuelle au top.

Rendez-vous le 7 novembre sur Apple TV+

Encore quelques mois à patienter avant de découvrir Pluribus. Mais si le reste est à la hauteur de ce premier teaser dérangeant, on pourrait bien tenir là l’un des ovnis sériels de l’année.

Et qui sait, peut-être le début d’un nouveau cycle créatif pour Vince Gilligan, cette fois tourné vers la science-fiction psychologique, le symbolisme et l’analyse des émotions à l’ère du tout-connecté.

Une chose est sûre : on ne verra plus jamais un donut de la même façon.

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