Les réseaux sociaux ont toujours aimé les duels. Batman ou Iron Man ? Goku ou Saitama ? Marvel ou DC ? Mais depuis quelques mois, une nouvelle rivalité enflamme Twitter, TikTok, Reddit, Threads et même les plus discrets forums : Sydney Sweeney contre Ana de Armas.
Un face-à-face inattendu, mais diablement fascinant. Beauté, charisme, glamour, élégance : tout est passé au crible. Deux actrices, deux générations, deux styles… et un débat qui dépasse largement la simple question de « qui est la plus belle ? ».
Deux étoiles qui montent… chacune à leur manière
Elles n’ont ni le même parcours, ni la même image, ni les mêmes rôles. Et pourtant, les comparer semble devenu inévitable depuis leur apparition côte à côte au Festival International du Film de Toronto (TIFF) pour défendre Eden, le film de Ron Howard.
Ana de Armas, 37 ans, s’est imposée ces dernières années comme l’une des figures incontournables du cinéma international. D’origine cubaine, elle a conquis Hollywood à coups de performances mémorables, dans Knives Out, Blonde (où elle incarnait une Marilyn à fleur de peau), ou encore No Time to Die, où elle faisait jeu égal avec Daniel Craig dans un rôle d’espionne électrique. Sans oublier le dernier Ballerina, le Spin-off de John Wick
Sydney Sweeney, 27 ans, incarne quant à elle la jeunesse dorée de la génération Z. Révélée au grand public grâce à Euphoria, elle a confirmé avec The White Lotus qu’elle n’était pas qu’un joli minois. Sa force ? Une sensualité assumée, des personnages complexes, une intensité presque animale… et une capacité à incarner l’ambiguïté comme peu de jeunes actrices de sa génération.
Eden : une apparition conjointe qui affole les réseaux
Tout est parti d’une photo. Ou plutôt d’une série de photos.
Lors de la première d’Eden à Toronto, les deux actrices apparaissent côte à côte. Sourires complices, regards croisés, robes étincelantes. Internet s’emballe.
Sur Threads et TikTok, les montages et extraits vidéo explosent les compteurs. Une séquence en particulier devient virale : le regard appuyé d’Ana vers Sydney sur le tapis rouge. Certains y voient de la complicité, d’autres de la rivalité feutrée. Les hashtags #TeamAna et #TeamSydney s’envolent.
Le combat virtuel est lancé
Il n’en fallait pas plus pour que les communautés sur les réseaux s’en emparent. Les votes s’enchaînent et le débat ne s’arrête pas
Sur Instagram, X et même dans les stories des influenceurs ciné, les arguments fusent : charisme naturel contre élégance sophistiquée, courbes contre finesse, modernité contre classicisme.
Glamour à l’écran, puissance en coulisses
Ce qui rend ce débat si excitant, c’est aussi ce qu’Ana et Sydney incarnent au-delà de leur apparence.
Ana de Armas, rare sur les réseaux sociaux, soigne son image à l’ancienne. Peu de selfies, beaucoup de cinéma. Elle mise sur une présence discrète mais magnétique. Un parfum d’Hollywood à l’ancienne flotte autour d’elle.
Sydney Sweeney, à l’inverse, est une enfant d’Instagram. Très active, très cash, elle se montre sans filtre, s’amuse des critiques et défend un féminisme résolument moderne. Quand certains internautes critiquent la sexualisation de ses rôles, elle répond avec une franchise déconcertante :
« Mon corps, c’est moi qui l’ai travaillé. Je l’aime et si ça dérange, tant pis. »
Interview dans El País
Ana vs Sydney : qui gagne à l’écran ?
Dans Eden, elles ne partagent que peu de scènes, mais leur présence dans le film suffit à alimenter la comparaison.
Ana y joue un personnage trouble, taiseux, dont le regard suffit à instaurer le malaise. Comme souvent, elle dit plus avec un silence qu’avec un monologue.
Sydney, elle, incarne une femme en situation de survie, mère prête à tout, tour à tour vulnérable, dure, imprévisible. Sa performance est physique, intense. Elle occupe l’espace, elle dévore l’objectif.
Plus qu’un débat de surface : deux visions du cinéma
En réalité, ce duel dépasse largement la simple question du physique. Il reflète deux conceptions du glamour, deux façons d’être actrice en 2025.
- Ana de Armas séduit par la retenue, l’élégance, une beauté à l’ancienne qu’on ne fabrique pas.
- Sydney Sweeney attire par sa force, sa sincérité brute, sa vulnérabilité affichée.
Et c’est peut-être ça, le vrai sujet de cette bataille : comment la beauté se réinvente à l’heure des réseaux sociaux.
À vous de trancher
Alors… Sydney ou Ana ?
Certains craquent pour le magnétisme subtil d’Ana, d’autres vibrent devant l’énergie solaire de Sydney. Mais au fond, faut-il vraiment choisir ?
Peut-être que le vrai luxe, en 2025, c’est d’avoir deux figures aussi fortes, aussi inspirantes, aussi différentes… et de les voir évoluer ensemble à l’écran.