La deuxième session de bêta ouverte de Battlefield 6 se termine dans quelques heures et le verdict communautaire est sans appel : l’essai est plus que concluant côté fréquentation, mais certaines décisions de design méritent d’être ajustées avant le lancement d’octobre. Le FPS d’EA a signé un départ fulgurant, porté par un pic de joueurs qui a fait sauter quelques compteurs. Dans la foulée, les développeurs ont multiplié les messages pour rassurer sur les correctifs et les nouveautés à venir. Reste que, manette en main, cinq points précis reviennent dans la bouche des testeurs, des vétérans comme des nouveaux venus.
1) Des cartes plus variées… et plus vastes
La marque de fabrique de Battlefield, c’est ce sentiment d’envergure : des distances à couvrir, des fronts qui bougent, des angles de contournement à exploiter. Pendant cette bêta, l’empilement de cartes plutôt ramassées a parfois donné l’impression d’un tempo trop compact, surtout en heure de pointe. On a vu des affrontements se cristalliser dans quelques couloirs, au détriment de la lecture tactique.
Ce que la communauté demande n’est pas la disparition des arènes nerveuses « elles ont leur public » mais un mix assumé : du petit, du moyen et du grand format. L’idéal ? Des cartes ouvertes dotées d’objectifs secondaires qui incitent à étirer la ligne de front, avec des routes de flanc claires et des hauteurs utiles sans transformer chaque crête en nid de snipers. Sur un Battlefield moderne, la « grandeur » n’est pas une option : c’est l’ossature qui fait respirer le gunplay et les véhicules.
2) Repenser la répartition des rôles : munitions ≠ soins
Le retour aux classes a été salué, mais la répartition actuelle laisse des angles morts. Voir le Support/Soutien gérer à la fois les munitions et la santé le rend incontournable par obligation plus que par plaisir, tandis que l’Engineer se sent en retrait dès que les véhicules ne dictent pas la partie.
Battlefield 6 : les soutiens sont mécontents et ils ont de bonnes raisons
La solution la plus citée est simple et lisible : dissocier l’intendance. Attribuer de façon permanente les munitions à l’Engineer et les soins au Soutiens, avec des gadgets secondaires pour affiner le style de jeu (réparations, capteurs, mines, etc.). Résultat attendu : plus de décisions d’équipe (« qui prend quoi ? »), une vraie identité pour chaque classe et moins de compositions forcées. C’est aussi une manière d’encourager des rotations plus intelligentes autour des objectifs : un Engineer utile même en l’absence de blindés, un Soutien qui ne devient pas une « pharmacie à tout faire ».

3) Encadrer la glissade tactique
La « tactical slide » amuse cinq minutes, puis s’impose comme un réflexe défensif/offensif tant elle gomme certains risques. En l’état, elle favorise un rythme à la chaîne : engagement, glissade pour reset, re-peek agressif… et on recommence. Ce type de mobilité extrême sied à d’autres FPS plus arcade, mais s’accorde mal avec l’ADN Battlefield, qui récompense le placement, la gestion des lignes de vue et la couverture d’escouade.
Un cooldown court mais réel et/ou une fenêtre d’imprécision après la glissade, suffirait à en faire un outil de timing plutôt qu’un mouvement-spam. L’objectif n’est pas de brider les joueurs habiles mais de redonner de la valeur aux micro-décisions : quand glisser ? à quel angle ? avec quelle issue possible si ça tourne mal ? Encadrer la mécanique servira la profondeur sans tuer le fun.
4) Un spotting à portée maîtrisée
Le repérage a toujours été une clé du jeu d’escouade. Durant la bêta, sa générosité a parfois transformé des prises d’info raisonnables en radar presque omniscient, y compris dans des conditions visuelles difficiles. Conséquence : des flanks éventés trop vite, des positions révélées malgré un jeu propre et des objectifs qui basculent sur un « ping » mal calibré.
La piste privilégiée : réduire la portée et durée du marquage par défaut, en renforçant l’importance des outils dédiés (jumelles, drones, capteurs). On protège ainsi le jeu d’infiltration sans saboter la lisibilité globale. Couplé à des cartes mieux aérées, ce réglage ferait mécaniquement baisser la « vision totale » et redonnerait du poids à la com’ vocale et au placement.
5) Une interface à simplifier d’urgence
Menus profonds, options éparpillées, réglages cruciaux noyés : l’UI actuelle a pris des allures de labyrinthe. Quand on doit régler la sensi ou le FOV entre deux réapparitions, chaque clic compte. Une interface plus plate (moins d’imbrications) et plus cohérente (mêmes familles de paramètres regroupées partout) rendra service à tout le monde, y compris sur console où la navigation à la manette amplifie le moindre détour.
Un retour à des parcours clairs (Audio/Contrôles/Graphismes/Accessibilité) et une zone « Raccourcis en partie » pour modifier rapidement quelques paramètres vitaux seraient des pas simples, mais immédiatement perceptibles.
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Ce que la bêta a déjà mis sur la table
D’un point de vue technique, l’afflux massif de joueurs a servi de stress test grandeur nature. On a observé des files d’attente, des soucis de matchmaking, l’indisponibilité du DLSS/DLAA sur PC au lancement du week-end 2 ( Un Update de dernière minute a ajouté le DLSS/DLAA ,Youpi !! ) et des messages d’erreur côté parties/anticheat. Le studio a reconnu ces pépins et promis des correctifs.
Côté contenu, le week-end 2 a étendu l’offre avec des playlists remaniées, le retour d’un Rush revisité… qui a divisé. Certains y ont vu un mode trop à l’étroit en 12v12, où les fusils à pompe et la densité d’ennemis tuent la respiration tactique et l’idée même de routes de flanc. D’autres ont salué le rythme plus agressif. Signal faible mais parlant : même chez ses fans, Battlefield est attendu sur l’équilibrage fin de ses modes.
Pourquoi ces 5 ajustements comptent vraiment
Pris un par un, ces points peuvent sembler « cosmétiques ». Ensemble, ils définissent l’identité du jeu. Battlefield pâlit dès qu’il perd sa lecture stratégique au profit d’un chaos compact. Des cartes respirables, un écosystème de classes utile à chaque instant, une mobilité cadrée, un spotting mesuré et une interface qui s’efface : voilà le socle pour que les véhicules, l’artillerie, le jeu d’escouade et les objectifs reprennent pleinement le devant de la scène.
La bonne nouvelle : la bêta prouve que le public est là, massif et curieux. Si DICE capitalise sur ces retours, l’opus d’octobre peut renouer avec ce mélange unique d’échelle, de tactique et de spectacle qui a forgé la légende de la série.
En trois lignes
- Cartes : remettre du large et du contournement, pas seulement du couloir.
- Rôles : séparer munitions et soins pour redonner la main à l’Engineer.
- Ergonomie : nerfer la glissade, calmer le spotting, simplifier l’UI.
Battlefield 6 (bêta PC) : pourquoi ça plante… et comment limiter les crashs