Allez, On dégaine les moufles et on chausse les skis pour répondre à la question qui agite les spectateurs avant la diffusion de ce jeudi 23 octobre à 21h10 sur TF1 : où a été tourné l’épisode inédit de Section de recherches, intitulé Neige sang ?
Pas besoin de loupe ni de drone, on vous emmène là où la fiction a posé ses valises.
Le pitch en deux minutes
Vacances à la neige pour Bernier, Jeanne, Lucas et Vicky. Le programme s’annonce carte postale, jusqu’au moment où un homme est retrouvé mort au pied de l’église du village. L’architecte, fraîchement installé après une vie parisienne, a-t-il chuté accidentellement ou quelqu’un l’a-t-il aidé à tomber ? Tandis que la commandante de gendarmerie Hannah, amie de Jeanne, est appelée en urgence, Bernier s’invite dans l’enquête sous couverture.
Côté distribution, on retrouve Xavier Deluc, Franck Sémonin, Fabienne Carat et Félicité Chaton, rejoints par Claire Borotra dans le rôle de Hannah.
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Cap sur la Savoie
La réponse à la question du jour tient en un nom : Bonneval-sur-Arc. Ce village de Haute-Maurienne, niché en Savoie au cœur du Parc national de la Vanoise, a servi de décor principal aux caméras.
Son église, ses maisons de pierre, ses toits de lauze et ses ruelles enneigées composent une ambiance parfaite pour un polar en altitude. La production a exploité l’écrin naturel de la vallée pour raconter une intrigue à la fois resserrée et immersive, avec l’isolement d’une petite station comme vecteur de tension.
Un village qui colle si bien à l’épisode
Bonneval-sur-Arc est classé parmi les plus beaux villages alpins et offre des points de vue spectaculaires. À l’écran, cela se traduit par des plans larges sur des sommets qui cernent l’intrigue et soulignent l’urgence des recherches.
Le relief devient un personnage, tout comme le froid et la lumière hivernale qui sculptent les visages et serrent le cadre. La géographie du lieu autorise des allers-retours rapides entre la place de l’église, les chalets, la gendarmerie locale et les accès montagne, de quoi rythmer une enquête où chaque ruelle peut cacher un témoin ou un indice.
Quand la montagne impose son tempo
Tourner au cœur des Alpes, c’est composer avec une météo qui peut basculer en un claquement de doigts. Les scènes extérieures exigent des équipes une logistique précise : dépôts de matériel sur terrain enneigé, protection des optiques, gestion de la buée et des batteries, déplacements limités à certains chemins pour préserver la continuité visuelle.
Résultat à l’antenne : un réalisme brut qui sert l’histoire et ancre le récit dans une nature aussi belle que potentiellement hostile. Les choix de mise en scène s’appuient sur cette authenticité, avec une photographie qui joue les contrastes entre intérieurs chauds et extérieurs coupants.
Une parenthèse loin de Nice, dans la lignée des récents unitaires
Depuis que la troupe s’autorise des escapades hors de son terrain habituel, les épisodes spéciaux ont trouvé leur ADN : un décor fort, une enquête qui tient en haleine et un quatuor de personnages éprouvés par le cadre.
Après des aventures ultramarines récentes, cap cette fois sur l’Arc alpin. Cette respiration visuelle permet de relancer la dynamique de groupe, de bousculer les habitudes et d’offrir aux comédiens des partitions où les éléments « neige, altitude, silence » participent de la dramaturgie.
Ce qu’on verra à l’écran
- L’église et son clocher, point d’ancrage du drame et repère visuel du village.
- Les façades de pierre et les ruelles étroites qui canalisent les poursuites à pied.
- Des plans au lever ou au coucher du soleil qui étirent les ombres sur la neige, parfaits pour les filatures.
- Des intérieurs en bois serrés autour du poêle, idéals pour les interrogatoires tendus et les confidences qui font basculer une hypothèse.
Casting, promesse et rendez-vous
Neige sang aligne le noyau dur qui a fait la longévité de la série, avec un invité clé côté gendarmerie locale.
L’enjeu dramatique repose sur le dilemme classique de Section de recherches : obéir aux procédures ou suivre l’instinct de terrain quand la vérité semble se dérober.
La promesse est claire : un whodunit montagnard, des fausses pistes en pagaille et une mise à l’épreuve des liens entre les membres de l’équipe, dans un décor où la beauté n’exclut pas le danger.
Pour les adeptes de la collection, le rendez-vous télé est fixé ce jeudi 23 octobre à 21h10 sur TF1.
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