Depuis son arrivée le 9 juillet dernier sur Netflix, 1923 suscite un vif engouement. Après 1883, ce nouveau chapitre de l’univers Yellowstone signé Taylor Sheridan nous embarque dans l’Amérique de l’entre-deux-guerres. A la surprise générale, c’est un duo iconique qui porte le récit : Harrison Ford et Helen Mirren, métamorphosés en patriarches rugueux mais profondément humains.
Pour l’heure, seule la première saison est disponible sur Netflix. Les plus impatients devront se tourner vers Paramount+, où la deuxième saison a été diffusée ce printemps. En attendant une date de sortie française officielle, voici ce qu’il faut savoir « spoilers inclus » , sur cette suite intense et tragique, qui redéfinit l’héritage de la dynastie Dutton.
Le retour tant attendu : Héritage, tensions et paysages
1923, c’est un western, oui. Mais pas seulement. C’est une fresque familiale, une virée dans les cicatrices de l’Amérique, une chronique brutale où chaque silence dit plus long qu’un long discours.
Dans cette saison 2, le décor n’a pas changé : on est toujours dans le Montana. Mais les enjeux, eux, montent en puissance. Jacob Dutton (Ford) et son épouse Cara (Mirren) continuent de défendre leur ranch, menacé à la fois par les éléments naturels et par Donald Whitfield, un homme d’affaires manipulateur aux méthodes de plus en plus agressives.
Un hiver glacial, des menaces multiples
Le début de la saison nous emmène direct dans un hiver impitoyable. Le froid est presque un personnage à part entière. Il resserre les tensions, ralentit les mouvements, fige les décisions. Les troupeaux souffrent, les hommes aussi. Et dans cet environnement hostile, Banner Creighton (Jerome Flynn) refait surface avec une vengeance méthodique.
Mais la menace la plus sourde, la plus insidieuse, reste Whitfield. Là où la première saison montrait un homme influent, la seconde le transforme en véritable prédateur financier. Il est prêt à tout pour racheter le ranch des Dutton. Quitte à contourner la loi. Quitte à manipuler la justice !!
Spencer et Alexandra : un amour face à l’épreuve
Pendant ce temps, Spencer Dutton, toujours incarné par un Brandon Sklenar magnétique et intense, poursuit son périple pour rejoindre sa famille. Il n’est plus en Afrique, mais les obstacles sont nombreux : immigration, administration et un destin qui semble vouloir l’éloigner encore d’Alexandra (Julia Schlaepfer).
Les deux amoureux finissent par se retrouver, dans un moment suspendu. Mais l’apaisement est de courte durée. Alexandra, enceinte de six mois, tombe malade. Très malade même . Leur histoire d’amour, tissée d’épreuves, prend alors une tournure méga triste.
Une fin tragique, un nouveau Dutton est né
C’est probablement l’un des moments les plus forts de la série. Alexandra, dans un état critique, est transportée à l’hôpital. Elle y donne naissance prématurément à un petit garçon, John Dutton II, avant de mourir peu après. Un drame intime, traité avec pudeur et émotion, qui bouleverse définitivement le parcours de Spencer.
Ce bébé n’est autre que le père de John Dutton Sr., le personnage incarné par Kevin Costner dans la série principale Yellowstone. Autrement dit : la boucle est bouclée.
Mais ce n’est pas seulement un twist dans l’histoire. C’est aussi un passage de témoin. Le moment où 1923 cesse d’être une simple chronique familiale pour devenir une véritable mythologie américaine.
La fin de 1923 prépare-t-elle un spin-off 1944 ?
La série s’achève sans annoncer formellement de suite. Mais tout porte à croire qu’un nouveau spin-off, intitulé 1944, est en préparation. Plusieurs sources évoquent déjà un tournage en cours, avec un casting en négociation. L’histoire suivrait John Dutton II, désormais adulte, dans un monde bouleversé par la Seconde Guerre mondiale.
Rien n’est officiel, mais ce serait une suite logique. 1883 racontait les origines, 1923 la consolidation… 1944 pourrait être le récit de la modernisation , « ou du déclin ? » du modèle Dutton.
Un casting au sommet de son art
C’est l’un des grands atouts de la série. Voir Harrison Ford dans un rôle aussi sobre et intense est un privilège. Il incarne Jacob avec une retenue bouleversante, loin de ses rôles de héros classiques à la Indiana Jones ou président des Etats-Unis. Face à lui, Helen Mirren est tout simplement impériale. Elle n’a pas besoin de parler pour imposer sa présence. Un regard, un geste et le spectateur comprend tout.
À leurs côtés, Sklenar et Schlaepfer forment un duo tragique qui rappelle les grandes heures du cinéma romantique. Leur alchimie est palpable, leur destin bouleversant.
Une série visuellement somptueuse
Comme toujours chez Taylor Sheridan, la mise en scène est d’une rigueur impeccable. Grands espaces, silences pesants, scènes dialoguées tendues… Chaque épisode ressemble à un film. Mention spéciale à la photographie, qui sublime les paysages glacés du Montana et accentue la rudesse de la vie à cette époque.
Réception du public : une série qui divise ?
Si les critiques saluent la maturité de l’écriture et la qualité de l’interprétation, certains spectateurs semblent plus réservés. Sur les forums américains, on trouve des commentaires qualifiant cette saison de « lente » ou « trop contemplative ». Il est vrai que 1923 prend son temps. Ce n’est pas un western d’action. C’est une œuvre sur la transmission, le sacrifice, la survie. Surement cela ne plaira pas à tout le monde.
Mais c’est justement cette exigence qui fait sa force. 1923 n’est pas là pour divertir à tout prix. Elle est là pour raconter une époque, un territoire, une famille. Avec ses silences, ses drames, ses non-dits.
Ce qu’on doit retenir de tout ça :
- La saison 2 de 1923 est disponible depuis avril sur Paramount+ (pas encore sur Netflix).
- Elle se concentre sur la lutte de Jacob contre Donald Whitfield, la tragédie d’Alexandra et l’arrivée de John Dutton II.
- Le casting, emmené par Ford et Mirren, est unanimement salué.
- Un potentiel spin-off 1944 pourrait bientôt voir le jour.
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1 commentaire
Il est inadmissible que NETFLIX diffuse la saison 1 sans être en mesure de diffuser la saison 2…