Un jeu qui te retourne l’âme
Bon. Voilà. Clair Obscur: Expedition 33, dernier bijou vidéoludique pondu par Sandfall Interactive, c’est pas juste un jeu. C’est… une claque, une merveille. Un ascenseur émotionnel sans frein, direct vers la stratosphère.
Inspiré d’une Belle Époque alternative (coucou Lumière, la ville où l’art peint la réalité), le titre file des thématiques lourdes mais en même temps magnifiques : deuil, mémoire, identité, famille, amour et j’en passe..
Vous désirez plutôt connaître l’histoire de Clair Obscur: Expedition 33 au complet ? c’est par ici
Histoire en deux mots :
Chaque année, un « Gommage ». Effacement pur et simple des gens qui atteignent « l’âge » décidé par la mystérieuse Peintresse….
Sauf que derrière cette idée macabre, il y’a beaucoup plus : un vrai boss final, c’est Renoir, un type paumé dans son chagrin, qui a carrément peint un monde entier, pour ressusciter son fils disparu et réparer sa fille brûlée vive. Ce n’est pas la vraie histoire mais je ne veux pas spoiler pour le moment, vous avez encore du temps pour quitter cette page si vous n’avez pas encore terminé le jeu.
Spoiler : ça finit pas super bien.
Les deux chemins – Deux fins, deux visions du monde
En mode simple : tu arrives au bout du jeu et là…un choix moral t’attend. Verso ou Maelle ? Grosse pression sur les épaules. Qu’est ce que tu vas faire hein?! C’est le genre de décision qui te fait poser la manette, regarder dans le vide et te demander « c’est quoi le sens de tout ça ? » On voit pas mal de vidéos YouTube de joueurs qui sont restés plusieurs minutes figés devant cette question.
Fin de Verso — Casser l’illusion, affronter la douleur
Si tu choisis de soutenir Verso, tu tranches dans le vif : l’univers peint disparaît.
Maelle s’efface, les potes Monoco, Esquie, Sciel et Lune partent en poussière de pétales rouges. Boum, rideau.
Ensuite ? Petit saut dans le futur. À la vraie vie.
On se retrouve devant la tombe de Verso, ambiance plombée. Renoir, Alicia (Maelle dans le monde réel) et la mère restent debout, figés, vidés, avec une poupée d’Esquie dans les bras pour Alicia. Mamma mia. Et a côté se tient Clea la grand soeur.
La plaque de la tombe ?
« À jamais peint dans nos cœurs. »
Je te jure, j’ai eu la gorge serrée comme jamais. La petite touche du 33 décembre m’a anéanti
Pourquoi ce choix ? Parce que parfois, faut savoir lâcher prise. Affronter ses traumas. Vivre pour de vrai, même si ça fait sacrément mal.
Fin de Maelle – Fuir la douleur, peindre un bonheur artificiel
À l’inverse, si tu files un coup de main à Maelle, là tu dis non à la réalité.
Tu choisis de rester dans la peinture, dans le rêve, dans l’imaginaire…
Verso est vaincu, malgré ses suppliques. Il voulait juste cesser d’exister, de souffrir. Mais Maelle ? Elle veut construire quelque chose. Rebâtir une vie. Rattraper le temps foutu. Tout en promettant de faire vite et ne pas y rester longtemps ( oui mon oeil…🤥 )
Résultat : grande scène à l’Opéra de Lumière.
Verso, vieux mais digne, s’installe au piano sous les yeux de tous — Monoco, Esquie, même Pierre, le mari défunt de Sciel, tout le monde est là. Un tableau parfait.
SAUF QUE – et c’est là que ça pique sévère – Maelle commence à se liquéfier. Littéralement. Son visage dégouline de peinture.
Rester dans l’illusion a un prix. Eh oui…
Et ça, elle va le payer cash.
Pourquoi ce choix ? Parce que parfois, on préfère une belle illusion plutôt qu’une réalité moche. Et qui pourrait la blâmer, franchement ?
Mais alors… c’est quoi la bonne fin dans Clair Obscur: Expedition 33 ?
Franchement ? Y’en a pas.
C’est pile le genre de dilemme où les deux choix sont pourris, mais nécessaires. Pas de méchant, pas de gentil. Juste des gens qui souffrent et qui essaient de recoller les morceaux comme ils peuvent.
Perso ? Team Verso. Parce que respecter les vœux de quelqu’un qui souffre, c’est la moindre des choses. Même si ça défonce le cœur.
Team Maelle ? Si tu veux croire que réparer l’irréparable est encore possible, même en trichant un peu avec la réalité.
Ce que Clair Obscur nous balance en pleine poire (et sans prévenir)
- Le pouvoir destructeur (et créatif) du chagrin
- La frontière floue entre souvenir et mensonge
- Le besoin viscéral de donner un sens au chaos
- Le poison doux de la nostalgie
En vrai, Clair Obscur : Expedition 33, c’est pas juste une histoire, c’est un exorcisme, une thérapie… Tu joues, tu termines, et tu ressors… changé, métamorphosé, entrain de te poser pleins de questions sur le sens de la vie…
Clair Obscur: Expedition 33 – test complet d’un OVNI RPG aussi fascinant que frustrant
Et pour la suite ?
🔮 Attention, rumeur dans les couloirs : certains bruits laissent entendre qu’une fin cachée pourrait exister dans un futur New Game+.
Pas confirmé officiel au moment où j’écris ces lignes, mais, je garde l’œil grand ouvert !!
Liens utiles :
- Alors, vous avez choisi Verso ou Maelle ?
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- Vidéo YouTube ultra émotive de toutes les fins
- Guide des Boss Secrets
- Le Build de Maelle
- Le Build de Lune
- Le Build de Verso
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6 commentaires
Salut personnellement je suis plutôt Team Maelle je comprend son point de vue elle ne peut plus parlé et a la moitié du visage calciné le tableau lui apporte une vie bien plus remplie et épanouissante et ce choix je comprend qu’elle préfère vivre pleinement même si c’est temporaire dans un monde fictif car irl ce qu’il attend est une vie compliquer sans pouvoir parler correctement et avec un visage a moitié bruler sa mère la déteste car elle pense que la mort de verso est de sa faute c’est expliquer dans le journal d’expédition de Aline je trouve cela compréhensible de pas vouloir d’une existence pareille au delà du fait que dans le tableau verso est vivant.
Salut ! Alors GROSSE erreur au début. C’est Verso qui a peint le tableau. Au début il a juste créé Esquié, Monoco, les Gestrals et les Grandis. Il est mort dans l’incendie du manoir dans la vraie vie provoqué par les écrivains (d’où la guerre entre les écrivains et les peintres dont Cléa s’occupe). Il voulait protéger sa soeur Alicia qui a été brulée vive et ne peut plus s’exprimer.
Effondrée par le chagrin Aline entre dans ce tableau par mélancolie et là elle découvre qu’il reste un morceau d’âme de Verso (le petit gars qu’on voit à la fin). Elle l’utilise donc pour peindre sa famille. Mais le problème c’est que si elle reste trop longtemps elle va finir par mourir et le vrai Renoir veut empêcher ca. Logique. Donc il va dans le tableau et se confronte à Aline et au terme du combat elle créé le monolithe pour enfermer Renoir en dessous et elle est obligé de rester au sommet pour des raisons de contrôle.
À partir de là, Renoir utilise la chroma en créant Lumière et ses habitants afin d’en faire des expéditions pour affronter Aline. Sauf qu’il ne faut pas oublié qu’Aline avait créé sa famille peinte. Donc le Renoir peint (celui qu’on voit au début) se charge de tuer toutes les expéditions et pour l’aider, Cléa créé les Nevrons. Sauf que le Verso peint par Aline (celui qu’on joue) est avec sa mere donc lui il rejoint chaque expédition pour les aider. S’en suit une lutte sans relâche. Aline veut protéger les habitants mais elle est affaibli par le monolithe tout comme le vrai Renoir. Donc c’est ce dernier qui créé cette histoire de nombre pour gommer les habitants car il n’a pas assez de pouvoir pour le faire d’un seul coup donc il le fait chaque année. Et Aline créé les axons pour se protéger à son tour.
Ensuite les fins que vous avez expliqué sont correctes 🙂
@Klein
L’auteur de l’article a bien précisé : « Ce n’est pas la vraie histoire mais je ne veux pas spoiler pour le moment », donc oui effectivement c’est bien Verso le peintre du tableau, « l’erreur » était voulue je pense ^^
Sinon j’ai relevé quelques imprécisions dans ton commentaire, les voici :
– Ce n’est pas Renoir qui crée Lumière et ses habitants mais Aline
– C’est Renoir (le vrai/conservateur) qui gomme chaque année les plus anciennes créations d’Aline
– Aline, elle, avertit chaque année ses créations amenées à disparaitre en annonçant l’âge du gommage. Elle ne peut rien faire de plus, donc elle leur donne une deadline pour qu’ils puissent vivre à fond leur vie j’imagine
– Et pour finir, concernant les Axons, c’est Renoir qui les a crée à l’image de sa famille : Sirène (Aline), Visages (Verso), L’ascension (Alicia) et le dernier dont je n’ai pas le nom mais qu’on retrouve mort dans la Vieille Lumière représente Cléa (elle a d’ailleurs utilisé Simon pour tuer l’Axon, car elle n’aimait pas la façon dont son père l’avait dépeinte)
Merci à vous deux pour ces détails intéressants que j’avais mal saisis 👍
Je n’ai pas joué et je ne jouerai à ce jeu, pas à cause du tour par tour mais surtout à cause des timing incessants
pour esquiver / parer et qui ressemblent surtout à des QTE totalement inutiles, juste bons à bousiller vos claviers !
Si après des dizaines d’heures passées sur ce jeu, il nous oblige à devoir choisir entre la Peste et le Choléra
et qu’il n’y a aucune possibilité de sauver les personnages, alors à quoi bon commencer ce jeu ?
Venir sur une page d’un jeu et dire haut et fort qu’on ne veut pas y jouer pour des raisons ridicules, c’est d’un puéril (un manque de reconnaissance dans la vraie vie peut être ?), passez votre chemin en effet ! XD