Il fallait bien que ça se termine un jour. Après avoir tenu le monde entier en haleine, Squid Game s’est refermé ce 27 juin 2025 sur une dernière saison violente et bouleversante. Sur Netflix, les six épisodes finaux ont été mis en ligne à 9h01 pile. Et déjà à partir de 9h02, les réseaux sociaux se sont enflammés. Stupeur, colère et larmes, les spectateurs dans le monde entier sont en état de choc. Mais qu’est-ce qu’on vient de vivre ?
Attention, cet article contient de gros spoilers sur la saison 3 de Squid Game.
Une série qui n’aurait jamais dû avoir de suite
Quand Hwang Dong-hyuk a imaginé Squid Game, il pensait à un film. Pas à un phénomène mondial. Pas à une trilogie. Et pourtant !! face au succès planétaire de la première saison, près de 600 millions de vues avant même que la saison 3 ne voie le jour, la machine s’est complètement emballée. Netflix a insisté. L’auteur a donc fini par accepter. Mais à une seule condition -> conserver la main sur la fin.
Résultat ? Une troisième saison cohérente, volontairement oppressante, où chaque épisode creuse davantage la descente aux enfers de Gi-hun. Pour finir sur une scène inattendue qui, au lieu de répondre à toutes les questions, nous en pose une ultime : « Les humains… que sont-ils vraiment ? »
Rappel des enjeux : Gi-hun veut tout arrêter
À la fin de la saison 2, Gi-hun avait juré de détruire le Jeu. Il y retourne donc, pas pour survivre, mais pour y mettre un terme, pour l’arrêter coute que coute. Mais face à lui : un système très bien ficelé, tentaculaire ( petite référence au Squid 😊), pervers, entretenu par les riches et dirigé par le Front Man, toujours incarné par le grand Lee Byung-hun.
Cette saison nous a amené une nouvelle galerie de personnages : une mère et son fils, une femme trans, une sorcière, une future maman, un ex YouTubeur crypto, Thanos ( qu’on a tous adoré )… Tous plongés dans une nouvelle série d’épreuves, encore plus tordues et psychologiquement intenses que dans les saisons précédentes.
Un Round 4 qui broie les esprits
L’épisode pivot, c’est clairement le quatrième. Les joueurs sont divisés en deux groupes, les rouges et les bleus : les « couteaux » et les « clés ». Les premiers doivent tuer les seconds. C’est aussi simple et cruel. Et bien sûr, tout ne marche pas comme prévu.
Mention spéciale à la scène d’accouchement, qui prend place en plein chaos, avec un réalisme époustouflant ( C’était du CGI ça ou du vrai?, dites moi en commentaires ). Jun-hee donne naissance à son bébé alors que tout s’effondre autour d’elle. Et quand Hyun-ju, la femme trans protectrice, meurt en la défendant, on comprend que Squid Game ne cherche plus simplement à choquer : il veut faire pleurer… des torrents de larmes.
Gi-hun, vengeance et rédemption
Lee Jung-jae livre ici une Master performance. Son Gi-hun, défiguré par la haine, perd pied. Il tue Dae-ho dans une scène d’une brutalité presque insupportable. Mais ce basculement est nécessaire : pour que la suite « son choix final » ait du sens.
La série montre un Gi-hun au bord du gouffre, capable du pire, mais toujours habité par un fond de morale. Ce n’est plus un héros. Ce n’est pas non plus un salaud. C’est un homme. Un père. Un ancien joueur traumatisé..
Le retournement final : le Front Man révèle son visage
C’était la grande attente des spectateurs : est-ce que le Front Man allait enfin révéler son identité à Gi-hun ? La réponse est oui et ce face-à-face est d’une intensité incroyable. In-ho retire son masque. Il explique qu’il est revenu dans le Jeu, en tant que joueur, pour le contrôler de l’intérieur.
Il propose à Gi-hun de tuer les autres candidats et de fuir avec le bébé. Gi-hun refuse. Et à travers cette décision, la série livre son vrai message : il est possible de dire non. Même dans un monde aussi tordu.
Le jeu final : une épreuve verticale
Dans le round final, les joueurs doivent escalader trois tours. À chaque étape, un sacrifice est nécessaire. Et plus on monte, plus les morts sont absurdes. Min-su meurt en premier, éliminé par un pseudo-vote « démocratique ». Les alliances éclatent. Il ne reste bientôt que Gi-hun, Myung-gi et… le bébé.
Le duel final est tragique : Gi-hun fait tomber Myung-gi, mais ce meurtre ne compte pas. Le bouton de lancement n’a pas été activé. Il n’a plus le choix. Pour sauver l’enfant, il doit mourir.
« Nous ne sommes pas des chevaux. On est des être-humains«
C’est probablement l’une des plus belles répliques de la télévision ces dernières années. Gi-hun, face aux VIP invisibles, serre l’enfant contre lui. Il ne voit pas leurs visages, mais il sait qu’ils sont là. Il dépose le bébé, regarde droit dans l’objectif, et dit :
« Nous ne sommes pas des chevaux. Nous sommes des humains. »
Puis il saute.
Pas pour gagner. Pas pour fuir. Pour résister.
Et après ? Des épilogues doux-amers
Le dernier épisode enchaîne les scènes post-traumatiques, comme un chœur tragique :
- Player 222, le bébé, gagne le Jeu.
- Jun-ho récupère l’enfant. Et les millions.
- No-eul, la soldate masquée, sauve le joueur 246 et part à la recherche de sa propre fille.
- Cheol, le petit frère de Sae-byeok, retrouve sa mère.
- La fille de Gi-hun, aux États-Unis, reçoit l’uniforme de son père… et l’héritage.
Et comme un clin d’œil au futur, une mystérieuse recruteuse , jouée par la magnifique Cate Blanchett – distribue des enveloppes rouges dans une ruelle américaine. Le spin-off « Squid Game: America » semble déjà en route…
Squid Game Saison 3 : Cate Blanchett fait une apparition surprise, un spin-off américain ?
Une fin heureuse ? Pas vraiment. Mais humaine.
Squid Game n’a jamais promis le bonheur. Il parle d’un monde où l’on vend sa vie pour une liasse de billets. Mais Hwang Dong-hyuk termine sur une note d’espoir fragile, incarnée par un bébé qui n’a rien demandé, mais qui hérite du meilleur de ceux qui l’ont protégé.
Gi-hun n’a pas été parfait. Il a tué. Il a échoué. Mais au bout du chemin, il a dit non. Et c’est peut-être ça, la plus grande victoire.
C’est une œuvre totale, brutale, bouleversante
Avec cette saison 3, Squid Game clôture ce qu’il a commencé. C’est une fable noire sur la modernité, un miroir tendu à notre société malade. Un uppercut émotionnel, sans concessions.
Alors non, ce n’est pas un happy-Ending. C’est mieux que ça : c’est un choix.
Sur ce, je vous retrouve un peu plus bas , la zone des commentaires pour vous exprimer sur cette fin incroyable de l’une des séries les plus emblématiques de ces dernières années ( Après Dark biensur ).
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