Un mod ambitieux qui ressuscite Fallout 1 à la sauce boom boom rétro. On a vu la bande-annonce et franchement… ça tabasse.
Le retour surprise d’un mod qui fait parler la poudre
On ne l’attendait plus et pourtant il revient avec fracas. Fallout: Bakersfield, le mod pour GZDoom développé par le discret mais talentueux Alexander “Red888guns” Berezin, refait surface avec une nouvelle bande-annonce lâchée ce 20 juillet 2025. Trois ans de silence, ça valait bien une vidéo musclée. Et elle ne déçoit pas.
Pour ceux qui auraient raté les premiers épisodes, Fallout: Bakersfield est un mod total conversion qui transpose l’univers du tout premier Fallout (1997) dans le moteur de Doom. Et pas n’importe quelle zone : Necropolis, la sinistre ville ravagée par les radiations et infestée de Ghouls. Autant dire que le décor est planté pour un bain de sang radioactif à l’ancienne.
Une intro qui fleure bon les années 50 (et les cartouches vides)
Le trailer démarre sur des plans de ruines désertiques, baignées par une musique rétro typique de l’univers Fallout ; ce genre de ballade jazzy des années 50 qu’on n’écoute que dans un bunker ou un diner abandonné. Puis, sans prévenir, ça dégaine : vous incarnez un Vault Dweller plus armé que jamais, prêt à faire le ménage dans les ruelles irradiées de Necropolis.
Et là, ça explose. L’esthétique visuelle est folle, des sprites old-school ultra détaillés, des effets de lumière modernes et une DA fidèle à Fallout tout en conservant la nervosité de Doom. Chaque coup porté, chaque tir de shotgun, chaque explosion d’ennemi fait « cruncher » l’écran. Du grand spectacle pixelisé.
Doom + Fallout = Un mariage radioactif réussi
Ce qui saute immédiatement aux yeux (en plus des éclaboussures de sang), c’est la cohérence de l’univers. Fallout: Bakersfield n’est pas qu’un skin de Doom : c’est un vrai travail de reconstitution. Les bâtiments, les textures, les couleurs crades, tout semble sorti tout droit d’un CD-ROM Interplay de 1997.
Mais là où ça brille vraiment, c’est dans l’intégration de mécaniques Fallout dans un gameplay Doom :
- Interface hybride : barre de vie façon Pip-Boy, compteur d’AP, effets rétro CRT.
- Ennemis iconiques : Ghouls, Super Mutants, rats géants, tous re-designés en sprites animés.
- Boss final déjà confirmé dans le trailer** : Harry, le Super Mutant maladroit et costaud, tout droit venu de Fallout 1.
- Ambiance sonore typique : explosions sourdes, bruits de pas métalliques, râles de mutants. Le sound design claque autant que les armes.

Un développement artisanal mais passionné
Le mod est l’œuvre quasi-solo d’Alexander Berezin, connu dans la scène modding pour avoir bossé sur Olympus 2207 ou encore Fallout: Sonora. Autant dire que le monsieur connaît bien son sujet. Depuis 2022, il alimente discrètement ses fans via sa page Boosty, avec des updates réguliers.
Selon ses dernières déclarations, le développement est aujourd’hui à :
- 60 % global
- 80 % pour les décors et assets graphiques
- 50 % pour les armes et l’interface
- 30 % pour les créatures et IA
Aucune date de sortie précise, mais l’auteur vise la fin de la décennie (donc avant 2030). On murmure même que 2027 pourrait être l’année fatidique, si tout va bien.
Le buzz sur les réseaux : entre hype et nostalgie
Sur Reddit, les fans de Fallout et de Doom n’ont pas tardé à réagir :
« C’est exactement ce que j’ai toujours voulu : l’univers Fallout sans la lenteur des tours par tour »
« Le level design a l’air fou. Si Necropolis est aussi bien refait que dans le trailer, on tient un must-have. »
Sur YouTube, la bande-annonce a explosé les compteurs de vues en 48h. Les commentaires adorent la direction artistique fidèle, les animations soignées et surtout le respect de l’ADN Fallout, dans ce qu’il a de plus sale et dépressif.
Une prouesse technique : GZDoom, moteur magique
Pour ceux qui se posent la question : oui, c’est bien GZDoom qui permet tout ça. Ce moteur, dérivé de celui du Doom original (et sans cesse modifié), permet aujourd’hui de faire des miracles visuels et mécaniques, sans passer par l’Unreal Engine ou Unity.
Grâce à lui, Fallout: Bakersfield propose :
- Un affichage en 60 fps constant
- Des effets de lumière dynamiques
- Un système d’interaction contextuelle
- Une gestion de l’inventaire (confirmée par Berezin)
- Un HUD entièrement personnalisable
Ce qu’on attend pour la suite
Le trailer a mis la barre très haut, mais le plus dur reste à faire. On espère voir :
- Une démo jouable avant la fin 2025 (ou au moins une séquence complète non scriptée)
- Des systèmes de quêtes intégrés
- Une VOSTFR ou trad communautaire, car Fallout sans dialogues, c’est comme un Pip-Boy sans batterie
- Une réponse de Bethesda/Microsoft : est-ce qu’ils soutiendront ou ignoreront ce mod impressionnant ? Mystère.
Verdict du Geek Radioactif :
Fallout: Bakersfield est plus qu’un simple délire de moddeur. C’est une lettre d’amour à l’univers Fallout, à la communauté Doom et à tous ceux qui pensent qu’un bon jeu n’a pas besoin de 200 millions de budget pour briller.
Si le développement tient ses promesses, on tient peut-être là l’un des mods les plus marquants de cette décennie, dans la lignée des Brutal Doom, Ashes 2063 ou Total Chaos.
Récap :
- Nom : Fallout: Bakersfield
- Auteur : Alexander « Red888guns » Berezin
- Type : Mod GZDoom, Total Conversion
- Univers : Fallout 1 (ville de Necropolis)
- Gameplay : FPS rétro nerveux, ambiance post-apo
- Date estimée : quelque part avant 2030 (2027 évoqué)
- État actuel : 60 % terminé
- Lien trailer : YouTube officiel