Il y a des montres qui séduisent sur la fiche technique et d’autres qui plaisent au quotidien. L’Amazfit T-Rex 3 coche largement la première case : écran AMOLED 1,5″ très lumineux, GPS bi-fréquence, cartographie hors ligne, plus de 170 profils sportifs, suivi santé complet, micro intégré, profondeur certifiée en apnée jusqu’à 45 m et surtout une autonomie que peu de concurrentes égalent dans cette gamme de prix. Reste la question qui fâche : où se cache le compromis à ce tarif ? Après analyse de la machine et lecture croisée des principaux essais indépendants, voici un bilan sans langue de bois, dans un style clair et utile pour choisir en connaissance de cause.
Design et lisibilité : robuste et lisible, assumé « outdoor »
Le boîtier 48,5 mm (68 g sans bracelet) impose sa présence : c’est une montre « terrain », assumée. Le biseau en acier 316L sur un châssis polymère inspire confiance, tandis que l’écran AMOLED 1,5″ offre un pic de luminosité annoncé à 2 000 nits, utile en plein soleil. L’ensemble respire la solidité, 10 ATM d’étanchéité à l’appui, avec une certification d’apnée jusqu’à 45 m. Sur un poignet fin, le gabarit peut toutefois paraître massif : c’est le prix d’une lisibilité exemplaire avec des gants, sous la pluie, ou en montagne.
Confort d’usage
Quatre boutons physiques bien distincts, écran tactile réactif, bracelet silicone 22 mm classique : la base est saine. Les vibrations sont franches, pratiques pour les alertes d’effort ou de navigation. Une remarque cependant : plusieurs retours d’essais évoquent un réveil par geste perfectible (poignet à tourner franchement pour allumer l’écran), ainsi que quelques menus Zepp pas toujours intuitifs. Rien de bloquant, mais on reste en-dessous du vernis logiciel des leaders du marché.
Autonomie : l’argument massue
C’est le point fort. Dans un usage « montre connectée + sport régulier », la T-Rex 3 tient bien plus d’une semaine sans sourciller ; en usage plus sobre, plusieurs semaines sont atteignables. Les modes GPS graduent finement la consommation, de l’enregistrement précis (multi-bandes) aux profils d’endurance (jusqu’à 180 h en suivi allégé). Dans cette tranche de prix, c’est spectaculaire et confirmé par la plupart des tests menés depuis la sortie. La recharge (clip magnétique) n’est pas la plus fulgurante, mais on la fait… rarement.
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Capteurs, sport et santé : large éventail, réglages sérieux
Profils sportifs et capteurs
Plus de 170 modes couvrent la course, le vélo (route, gravel, VTT), la rando, la natation (piscine/mer), le triathlon, jusqu’au surf, au ski ou à la musculation. La montre se connecte en Bluetooth à une ceinture cardio, à des capteurs vitesse/cadence et aux capteurs de puissance vélo. Elle diffuse aussi la fréquence cardiaque en “HR Broadcast” vers d’autres appareils (compteur, appli). On retrouve VO₂max, charge d’entraînement, temps de récupération. Côté bien-être : SpO₂, HRV (variabilité), température cutanée, suivi du stress, respiration et sommeil (avec siestes). Les bases sont là, avec un niveau de granularité franchement honorable pour ce segment.
Précision GPS et cardio
En extérieur, le GPS bi-fréquence se montre stable, y compris en canyon urbain ou sous couvert végétal dense : les traces sont nettes quand la concurrence hésite parfois. Côté cardio optique, les résultats sont bons en course à pied et à l’intérieur, plus variables sur vélo en extérieur (vibrations, positions changeantes), comme souvent avec l’optique. Un couplage à une ceinture demeure recommandé pour l’intensif ou l’intervalle.
Navigation et cartographie : utilisable, mais encore brouillon
La T-Rex 3 permet de télécharger des cartes (zones choisies dans l’appli Zepp) et de suivre un itinéraire (import GPX/TCX/KML). C’est rarissime à ce tarif et, sur le papier, ça change tout pour la rando/trail. Dans les faits, deux limites ressortent dans les tests techniques :
- Qualité des cartes : rendu parfois déroutant, zones d’eau mal différenciées selon les styles, couleurs et détails parfois contre-intuitifs.
- Parcours : import depuis Komoot désormais possible via Zepp, mais la logique de menus reste plus tortueuse qu’ailleurs ; il faut souvent rafraîchir/importer, puis envoyer la trace à la montre manuellement.
Pour une première expérience « cartes à petit prix », c’est déjà appréciable, mais on est loin de l’ergonomie Garmin ou de la maturité COROS pour la gestion de routes. Ceux qui vivent à la journée sur des sentiers inconnus le sentiront.
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À l’eau : snorkeling et apnée
La montre est certifiée pour l’apnée jusqu’à 45 m. Les profils dédiés (apnée outdoor/indoor, chasse sous-marine, snorkeling) affichent profondeur, température de l’eau, chronos, alerte de profondeur et d’intervalle surface. C’est très rare à ce prix : beaucoup de concurrentes se contentent de 5–8 m de profondeur utile ou de profils aquatiques plus basiques. De quoi séduire les amateurs d’eau salée… en gardant en tête que ce n’est pas un ordinateur de plongée.
Fonctions « smart » : le nécessaire, plus quelques bonus
Notifications, réponses rapides (micro pour dictée), météo, musique (contrôle), Wi-Fi pour les cartes, intégration Strava (export automatique des activités) et Zepp Pay. Sur ce dernier point, l’Europe « et la France » sont servies via Curve (ou banques participantes), ce qui permet les paiements au poignet sans Apple Pay/Google Pay. C’est un vrai plus au café d’après-sortie, mais l’activation via Curve peut rebuter ceux qui préfèrent lier directement leur carte bancaire. Le haut-parleur n’est pas présent, seules vibrations et bips assurent les alertes.
Logiciel et fiabilité : progrès constants, finitions inégales
Zepp OS a gagné en stabilité, les widgets sont plus riches, les statistiques d’entraînement lisibles et la synchronisation Strava est fiable pour la plupart des activités. Pour autant, certains coins sont encore un peu carrés :
- des scores de “readiness” (préparation) jugés peu sensibles aux variations de charge/sommeil par certains testeurs,
- des bizarreries de synchronisation relevées ponctuellement (sommeil/activité),
- la navigation qui manque de polissage,
- le geste d’allumage parfois capricieux.
Rien d’éliminatoire au regard du prix, mais à connaître avant d’acheter. Amazfit avance vite ; on aimerait maintenant des mises à jour qui finissent le travail.
Prix et versions : agressif, clairement
En 2025, la T-Rex 3 se situe autour de 299 €, avec des promotions récurrentes. Les coloris Onyx, Lava et Haze Gray sont distribués selon pays. Rapporté aux prestations (autonomie, GNSS double bande, cartes, apnée), le rapport qualité/prix reste l’un des meilleurs du marché « outdoor abordable ».
Face à la concurrence
- Garmin Instinct / Fenix : plus chères, logiciels et navigation inégalés, écosystème ultra-mature, mais budget sans commune mesure.
- COROS (Vertix / Pace) : grande autonomie, précision GNSS solide, gestion des itinéraires claire ; moins de « smart », prix plus doux que Garmin mais généralement au-dessus d’Amazfit.
- Samsung/Apple : excellence « smart » et écosystème, mais autonomie courte pour un usage outdoor intensif (sauf Ultra) et cartes hors ligne plus limitées selon cas.
La T-Rex 3 ne « tue » pas ces modèles, mais les bouscule sur le terrain du prix, tout en offrant des fonctions longtemps réservées au haut de gamme.
Verdict du Geek
À retenir
- Oui si vous voulez une grosse autonomie, un GPS fiable, des cartes hors ligne, un profil apnée solide et un prix contenu.
- Oui si vous acceptez une ergonomie carto et des menus Zepp encore perfectibles.
- Peut-être si la précision cardio optique à vélo est centrale pour vous (privilégiez une ceinture).
- Non si vous vivez pour la navigation avancée et l’ultra-polish logiciel : Garmin et COROS restent devant… et (beaucoup) plus chers.
En clair : la T-Rex 3 est une vraie bonne affaire pour l’outdoor, redoutable d’endurance, sérieuse en sport, intelligente au quotidien. Ses cartes et son logiciel n’ont pas encore le raffinement des cadors, mais à ce prix, difficile de trouver plus complet.
- GRAND ÉCRAN LUMINEUX: l’écran AMOLED peut atteindre une luminosité maximale de 2000 nits ; lisez facilement vos cartes et vos données d’entraînement dans n’importe quelle lumière. Le mode nuit réduit la fatigue oculaire dans l’obscurité et le mode gant maintient l’écran réactif lorsque vous portez des gants de 2mm d’épaisseur
- CONÇUE POUR L’AVENTURE: surmontez tous les défis avec une lunette et des boutons en acier inoxydable 316L. Le boîtier de qualité militaire peut résister à une chaleur de 70 ℃ et à un froid de -30 ℃. Résistante à l’eau jusqu’à 100 m, la montre est idéale pour le surf et peut être utilisée pour l’apnée jusqu’à une profondeur de 45m
- 27 BOURS D’AUTONOMIE: L’Amazfit T-Rex 3 peut durer 27 jours en utilisation normale, 42 heures en mode GPS précis et jusqu’à 114 heures en mode GPS longue durée. Avec certains paramètres désactivés, l’utilisation du GPS peut même durer jusqu’à 180 heures pour les longues randonnées
- CARTES GRATUITES ET GPS AVANCÉ: Téléchargez gratuitement des cartes globales, des cartes de contours et des cartes de neige. Suivez vos aventures avec précision grâce au positionnement à double bande, soutenu par 6 systèmes de satellites pour une connexion rapide. Importez des fichiers d’itinéraires et obtenez des indications en cours de route
- PAIEMENT NFC SANS CONTACT: Zepp Pay vous permet de lier jusqu’à huit cartes bancaires à la fois à votre Amazfit T-Rex 3, pour un paiement sans contact protégé par mot de passe directement depuis votre poignet
