Un simple visuel publié par Ryan Reynolds a suffi à rallumer la machine à théories : un logo des Avengers graffé “à la Deadpool” et, selon certaines captures relayées par les fans, un clin d’œil textuel à Avengers: Endgame. De quoi suggérer un caméo de Wade Wilson dans Avengers: Doomsday, prévu pour décembre 2026. Problème : les “trades” hollywoodiens ne sont pas d’accord. Entre optimisme prudent et démenti ferme, on fait le point « calmement » sur ce que l’on sait vraiment à la date du 16 août 2025.

Le post qui a mis le feu aux réseaux
Ryan Reynolds sait appuyer là où ça fait parler. En postant un “A” des Avengers repeint façon graffiti, l’acteur n’a pas eu besoin d’un long commentaire pour déclencher l’emballement. L’image rappelle l’esthétique irrévérencieuse de Deadpool, parfaitement raccord avec le personnage qui adore taguer « et troller » tout ce qui touche aux super-héros les plus “propres”. Résultat : une marée de réactions, un Million de likes et un même réflexe partout dans le monde geek : “Deadpool va-t-il débouler chez les Avengers… et si oui, quand ?”
À ce stade, notons deux détails importants. Un, Reynolds n’a pas officiellement confirmé quoi que ce soit dans ce post. Deux, l’image ressemble à ces visuels malins que les équipes marketing de blockbusters laissent circuler pour nourrir le feuilleton. Bref : un allumage maîtrisé, mais pas (encore) une annonce.
Ce que disent (ou ne disent pas) les insiders
- La note optimiste. Dans sa newsletter “Heat Vision”, un journaliste bien implanté laisse entendre que Deadpool apparaîtrait dans Avengers: Doomsday. Le ton est mesuré, le conditionnel reste de rigueur, mais c’est suffisant pour galvaniser les espoirs du fandom.
- Le coup de frein. Côté Deadline, le message est tout autre : aucune trace de Ryan Reynolds sur le plateau londonien de Doomsday et pas de participation prévue aux deux prochains films Avengers ; au moins selon les sources consultées par le média. Traduction : attention à ne pas transformer un clin d’œil sur Instagram en “confirmation”.
- État des lieux. Plusieurs rédactions sérieuses résument aujourd’hui la situation ainsi : indices publics oui, annonce officielle non. Le studio ne commente pas, les directeurs Joe et Anthony Russo naviguent à vue médiatique (comme souvent sur ce type de mastodonte) et la vérité peut très bien se cacher… dans une apparition gardée secrète jusqu’à la sortie.
Trois scénarios possibles :
1) Le caméo “furtif”. C’est la piste la plus réaliste. Deadpool surgirait dans Doomsday sans rejoindre l’équipe à plein temps. Un clin d’œil qui capitalise sur l’immense succès de Deadpool & Wolverine tout en évitant de diluer la narration déjà très chargée d’un crossover XXL.
2) Le contre-pied “Secret Wars”. Beaucoup d’observateurs estiment que le terrain de jeu idéal pour Wade Wilson reste Avengers: Secret Wars (décembre 2027), encore plus multivers et encore plus méta. Le post de Reynolds pourrait alors servir de passerelle, pas de destination.
3) Le pur “troll” contrôlé. Dernière hypothèse : l’acteur s’amuse d’un visuel inspiré par les fans, sans autre intention que de surfer sur la hype. Dans l’ère des blockbusters participatifs, le “bruit” vaut parfois presque autant que la nouvelle elle-même.

Où en est Avengers: Doomsday ?
Le film est toujours daté au 18 décembre 2026, sous la houlette des frères Russo. Tournage principal à Londres, production mastodonte et une promesse : rassembler des branches entières du MCU (Thunderbolts*, Quatre Fantastiques, X-Men “hérités”) face à une menace d’ampleur. Côté casting, Marvel a déjà offert un “roll call” massif au printemps, avec l’assurance « distillée par Kevin Feige » que “tout le monde n’a pas encore été annoncé”. Autrement dit : il reste de la place pour des surprises, petites ou grandes.
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Dramatiquement, Deadpool a du sens
Au-delà du buzz, l’intégration de Deadpool dans Doomsday “colle” dramaturgiquement. Deadpool & Wolverine a ouvert une voie royale au personnage dans le multivers MCU. Sa capacité à briser le quatrième mur comme à voyager entre les timelines en fait un vecteur parfait pour faire circuler les informations (et les blagues) dans un récit chorale. S’il intervient, on l’imagine en élément perturbateur : efficace en une ou deux séquences, pas envahissant.
Le contexte 2024-2025 :
Pour comprendre l’urgence « ou non » de ramener Deadpool à l’écran, il faut regarder les chiffres. En 2024, Deadpool & Wolverine a franchi le cap du milliard et s’est installé comme plus gros succès “R-rated” de l’histoire. En 2025, la trajectoire est plus contrastée : Captain America: Brave New World a culminé autour de 415 M$ dans le monde, Thunderbolts s’est arrêté aux environs de 382 M$, tandis que Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas a pris l’ascendant dans l’année MCU, au-delà des 430 M$ mais sans atteindre (à ce stade) la barre symbolique du demi-milliard. Dans ce paysage, un passage éclatant de Deadpool en fin 2026 aurait une vraie valeur événementielle, sans pour autant devenir la béquille de tout le film.
La lecture “rédac” de Geekette
- Le signal est réel et savamment orchestré. Ryan Reynolds maîtrise l’art de la provoc’ bon enfant et sait comment nourrir la conversation sans la verrouiller.
- Les infos “trades” se contredisent, ce qui n’est pas rare quand un studio ménage ses effets. Le démenti “pas sur le plateau” n’exclut pas un caméo secret, tourné tardivement, à huis clos ou même en prise de vues additionnelles.
- La logique narrative comme le calendrier promo plaident pour un caméo : assez de visibilité pour faire vibrer les fans, pas au point de cannibaliser le reste d’un casting déjà gigantesque.
Pour récapituler tout ça : Deadpool dans Doomsday, c’est plausible « peut-être même probable« mais pas acté publiquement. Rangeons l’enthousiasme dans la case “forte présomption”, pas dans celle de la confirmation. Et gardons en tête que le studio adore jouer à cache-cache avec ses surprises.