Insta360 remet les pendules à l’heure sur le segment des micro-action cams. Avec la nouvelle Go Ultra, le constructeur ne se contente pas d’un simple rafraîchissement : capteur bien plus grand, enregistrement 4K à 60 i/s, stockage microSD et autonomie revue à la hausse. De quoi bousculer la Go 3S, lancée l’an passé et devenue une référence pour les POV créatifs au format miniature.
Ce duel n’oppose pas deux visions radicalement différentes, mais deux degrés d’un même concept : filmer sans les mains, depuis des angles impossibles pour une action cam classique, sans sacrifier (trop) la qualité d’image. Alors, faut-il migrer vers l’Ultra ou rester sur une 3S devenue très accessible ? On tranche.

4 raisons de passer à la Go Ultra
1) Image : un capteur bien plus grand et la 4K enfin à 60 i/s
Le saut le plus visible se joue sur le capteur 1/1,28″ de la Go Ultra. Cette surface photosensible nettement plus généreuse que celle de la Go 3S se traduit par une image plus propre, surtout quand la lumière baisse : moins de bruit, davantage de dynamique et des couleurs plus pleines. Côté cadence, l’Ultra enregistre désormais en 4K/60 i/s ; un vrai changement pour l’action rapide, les sports et les ralentis propres à partir d’une base 60 i/s. Des modes Active HDR (jusqu’en 4K/30) et PureVideo pour la basse lumière viennent compléter l’arsenal. Résultat : des séquences plus fluides et plus lisibles là où la 3S plafonnait en 4K à 30 i/s.
À retenir : si vous filmez souvent en plein mouvement, la différence entre 30 et 60 i/s se voit immédiatement.
2) Audio : une marge de progression utile
Sans promettre des miracles face à un micro cravate dédié, l’Ultra soigne son entrée audio : les microphones intégrés grimpent en définition d’enregistrement et s’appuient sur un traitement plus ambitieux du bruit de vent. Mieux : l’Ultra est annoncée compatible avec le nouveau micro sans fil Insta360 Mic Air en liaison directe. Pour du vlog léger ou un commentaire d’action, cela fait une vraie différence sur l’intelligibilité -> et sur la simplicité de setup.
À retenir : pour qui veut voyager léger, l’Ultra offre une chaîne son plus crédible sans boîtier externe.
3) Autonomie : plus longue
Insta360 a grossi la batterie du module caméra et optimisé l’ensemble avec l’Action Pod. En pratique, on gagne jusqu’à ~70 minutes sur la caméra seule (référence labo en 1080p/24, écran éteint) et jusqu’à ~200 minutes avec le Pod ; de quoi tenir une demi-journée de tournage intermittent sans panacher les recharges. La Go 3S restait convaincante (environ 38 minutes seule, ~140 minutes avec Pod), mais l’Ultra apporte ce « coussin » d’endurance qui rassure lorsqu’on alterne prises courtes et sessions longues.
À retenir : on recharge moins souvent, on rate moins de moments.
4) Stockage : La liberté du microSD
C’est sans doute la bascule la plus structurante : la Go Ultra abandonne le stockage interne pour un lecteur microSD (jusqu’à 2 To). En voyage, en production de contenu ou lors d’événements, pouvoir échanger de carte plutôt que vider en urgence son espace interne, c’est un confort… et une sécurité. À l’inverse, la Go 3S impose de choisir entre 64 ou 128 Go à l’achat ; une contrainte que l’on ressent vite en 4K.
À retenir : on adapte la capacité à sa journée, pas l’inverse.
2 raisons de conserver sa Go 3S
- 39 G ET DE LA TAILLE D’UN POUCE – Débloquez une créativité sans limite avec l’Insta360 GO 3S, une petite caméra 4K puissante ne pesant que 39 g. Des images de haute qualité dans un petit appareil robuste.
- POVs 4K MAINS LIBRES – Une puce puissante pour des images de meilleure qualité et un nouvel objectif grand-angle. Capturez des POVs mains libres en 4K avec le nouveau champ de vision FOV MegaView pour des plans ultra-larges avec moins de distorsion.
- UTILISEZ L’ACTION POD – Grand écran rabattable de 2,2 pouces, contrôle à distance, aperçu en direct et une autonomie impressionnante de 140 minutes. Permet également de charger la caméra pendant l’enregistrement.
- STABILISATION FLOWSTATE – La stabilisation FlowState et le verrouillage de l’horizon garantissent que vos vidéos sont toujours fluides et droites, quelle que soit l’intensité de l’action à laquelle vous confrontez la GO.
- MONTAGE N’IMPORTE OÙ – Grâce à son design magnétique et à sa gamme d’accessoires pratiques, libérez votre créativité et filmez des angles impossibles avec d’autres caméras. Un petit format a de grands avantages.
1) Le format mini reste imbattable… sur la 3S
La magie des Go tient à leur gabarit. Or, en grandissant, l’Ultra gagne en poids et adopte un format carré un peu plus massif que la « pilule » de la 3S. On reste dans le minuscule, mais le différentiel se sent sur certains montages (pendant magnétique sous un t-shirt léger, casquette, col de chemise) ou pour se faufiler dans des recoins. Si votre priorité absolue est la discrétion et le très faible poids, la 3S garde un petit avantage ergonomique.
2) Le rapport qualité-prix penche pour la 3S
Baissée de prix un an après sa sortie, la Go 3S devient une excellente affaire pour qui cherche une POV 4K fiable, simple et polyvalente. Pour beaucoup d’usages ; vlogs courts, inserts B-roll, plans « impossibles » en complément d’une caméra principale , la 4K/30 i/s suffit amplement. Si votre flux de travail n’exige pas la 4K/60, ni la microSD, ni le gain d’autonomie, économiser et rester au 3S a du sens.
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Ultra vs 3S : Quelles différences sur le terrain ?
- Fluidité et lisibilité : sur des scènes rapides (vélo, skate, sport), la 4K/60 de l’Ultra apporte une stabilité visuelle appréciable. Même après stabilisation logicielle, on conserve davantage de micro-détails qu’en 30 i/s.
- Basse lumière : le grand capteur et PureVideo de l’Ultra aident à préserver la matière des ombres. Les enseignes nocturnes et scènes en intérieur gagnent en propreté ; la 3S montre plus vite son bruit de luminance.
- Montage et stockage : l’HEVC/H.265 de l’Ultra (selon le mode) et la microSD facilitent les longues sessions ; à condition d’avoir un ordinateur à l’aise avec le décodage HEVC. La 3S reste H.264 avec mémoire fixe : c’est plus universel, mais ça sature vite.
- Audio : pour un commentaire « sur le pouce », l’Ultra capte plus proprement et ouvre la porte au Mic Air en direct. Si vous travaillez déjà au micro externe indépendant, l’écart sera moins déterminant.
- Étanchéité et accessoires : esprit commun. Caméra seule immergeable jusqu’à 10 m, Action Pod pour la prévisualisation, montage magnétique, écosystème d’accessoires.
Verdict du Geek : à qui s’adresse quoi ?
- Passez à l’Ultra si vous filmez souvent en mouvement et en conditions changeantes (ville/nuit, intérieurs sombres), si vous avez besoin de 4K/60, de cartes microSD interchangeables et d’une autonomie rallongée. C’est la meilleure « micro-caméra » d’Insta360 à ce jour pour un usage intensif.
- Restez sur la 3S si votre priorité est la compacité maximale et le budget. Pour des vlogs et des POV créatifs en lumière correcte, la 3S demeure une valeur sûre, surtout à son tarif actuel.
En clair : l’Ultra marque une vraie montée en gamme ; sans trahir l’ADN « minuscule et fun » qui a fait le succès des Go. À vous de voir si vos tournages justifient le surcoût et la micro-prise de poids.
Fiche Tech
- Insta360 Go Ultra
– Capteur 1/1,28″ | 4K jusqu’à 60 i/s, Active HDR (4K/30), PureVideo | microSD (jusqu’à 2 To) | jusqu’à ~70 min caméra seule (~200 min avec Action Pod, ref. labo) | design carré compact | compatibilité annoncée Mic Air. - Insta360 Go 3S
– 4K jusqu’à 30 i/s | stockage 64/128 Go interne | ~38 min caméra seule (~140 min avec Action Pod) | poids plume et format « pilule » | audio AAC 48 kHz/24-bit.
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