Salut à tous les passionnés d’anime, ici Geekette, votre humble rédactrice accro aux arcs finaux, aux larmes versées devant des génériques et aux débats passionnés sur Reddit. Aujourd’hui, je vous écris avec la gorge un peu serré. Pourquoi ? Parce qu’on vient d’apprendre une nouvelle qui pourrait avoir un impact non négligeable sur l’avenir international de Demon Slayer : La Forteresse Infinie – Partie 2. Et le coup de tonnerre ne vient pas de Tokyo, mais de… Washington.
Une annonce choc : Trump s’en prend aux films étrangers
Le président américain Donald Trump a annoncé sur son réseau social qu’il imposera une taxe de 100 % sur tous les films produits à l’étranger. Traduction : les distributeurs qui veulent projeter un film non-américain aux États-Unis devront payer le double. Et ça inclut les films d’animation japonais, bien sûr.
Le président justifie cette décision en dénonçant une « invasion culturelle » et une perte de souveraineté économique du cinéma américain. Il accuse les pays étrangers ; sans les nommer, mais on comprend le sous-texte , de « voler » le marché US, laissant les studios américains à la traîne.
Mais vous me direz : quel rapport avec Demon Slayer ? Et surtout, est-ce que ça pourrait vraiment bloquer la sortie de la Partie 2 de La Forteresse Infinie chez nos voisins américains ? Spoiler : potentiellement oui.
Demon Slayer Infinity Castle : là où on en est
Petit rappel pour ceux qui n’auraient pas suivi de près l’évolution du projet : Demon Slayer a entamé en grande pompe l’adaptation de l’arc final du manga avec une trilogie annoncée officiellement en début d’année. Le premier film, qui couvre l’arrivée des Piliers dans la Forteresse Infinie, est déjà sorti cet été au Japon et a débarqué chez nous à la rentrée. Une réussite totale, autant critique que commerciale.
La Partie 2 est bien confirmée, mais aucune date de sortie n’a été fixée pour le moment. Des insiders de l’industrie parlent d’une fenêtre 2026-2027, sans que rien ne soit verrouillé. En clair : on est dans la phase d’attente silencieuse. Et maintenant, une ombre plane au-dessus de cette attente…
Chaque Demon Slayer dans la forteresse Infinie, classés du plus faible au plus fort
Concrètement, qu’est-ce que ça veut dire pour Demon Slayer 2 ?
La taxe de 100 % annoncée par Trump, si elle entre effectivement en vigueur, pourrait compliquer sérieusement la sortie nord-américaine du film. Voici plusieurs scénarios envisagés :
1. Les distributeurs paient… et répercutent
Si la taxe est bien appliquée, les distributeurs comme Crunchyroll ou Sony Pictures pourraient être contraints de payer le surcoût. Et comme vous l’imaginez, ce genre de frais se répercute sur le prix des billets. Cela pourrait faire bondir le tarif d’un ticket de cinéma pour voir Demon Slayer de 15 à 30 dollars aux États-Unis. De quoi refroidir plus d’un fan.
2. Sortie retardée, voire annulée
Autre hypothèse : face à la complexité administrative et financière, certains distributeurs pourraient décider de repousser la sortie du film outre-Atlantique. Le temps de négocier, d’attendre un changement de politique ou de revoir leur stratégie. Et dans un cas plus extrême , peu probable mais pas impossible , ils pourraient même renoncer à une sortie en salle, privilégiant la VOD ou le streaming.
3. Impact sur les petites productions
Si Demon Slayer est suffisamment populaire pour survivre à ce genre de crise, les autres œuvres d’animation japonaise, moins connues, pourraient en pâtir gravement. Les films d’auteur, les longs-métrages originaux ou les rééditions de classiques pourraient tout simplement être jugés trop risqués financièrement. Résultat : une offre plus pauvre pour les spectateurs américains… et des studios japonais qui perdent un marché majeur.
Une tempête plus politique qu’économique ?
À ce stade, il est important de garder du recul. Cette annonce pourrait aussi être un coup de com’, sans application immédiate. Il y a beaucoup de zones d’ombre : comment définir un « film étranger » ? Quid des coproductions ? Les plateformes de streaming sont-elles concernées ? Qui va réellement encaisser la taxe et comment sera-t-elle collectée ?
Beaucoup d’experts juridiques s’accordent pour dire que la mesure est difficile à appliquer telle quelle. Elle pourrait aussi être bloquée ou atténuée par le Congrès, ou même abandonnée si la pression médiatique est trop forte.
Mais dans tous les cas, cette annonce montre clairement un enjeu majeur : la dépendance des studios d’anime japonais aux marchés étrangers. Demon Slayer, avec ses centaines de millions de dollars de recettes mondiales, est devenu un titan. Et les titans n’aiment pas les secousses.
Côté japonais, ça bouge ?
Pour l’instant, ni Ufotable, ni Aniplex, ni les distributeurs japonais n’ont réagi publiquement à cette nouvelle. Mais il est presque certain qu’en coulisses, les discussions vont bon train. La production de la trilogie avance et les studios ne peuvent pas se permettre de louper le coche américain.
On peut aussi imaginer des ajustements dans la stratégie de distribution : sortie anticipée en Europe, délais entre la sortie japonaise et la diffusion mondiale raccourcis, ou encore recours massif au streaming pour contourner les complications douanières.
En France, on respire (pour l’instant)
Bonne nouvelle pour nous : la France ne sera pas touchée par cette taxe et notre marché reste fidèle à l’animation japonaise. Demon Slayer fait régulièrement salle comble ici et les distributeurs locaux continueront probablement à miser sur une sortie cinéma dès que la Partie 2 sera prête.
Mais il faudra être attentif à un éventuel effet domino : si la production est ralentie à cause de l’incertitude américaine, ou si les revenus mondiaux sont affectés, cela pourrait retarder la sortie globale du film, y compris en France.