Il y’a une question qui agite les méninges de pas mal de spectateurs Netflix depuis la fin septembre: Ángela, la mini série espagnole qui cartonne depuis son arrivée sur Netflix le 26 septembre 2025, est elle basée sur des faits réels ou simplement liée à la série britannique Angela Black sortie en 2021
Verdict rapidos :
Pas de suspense à ce chapitre. Ángela n’est pas inspirée d’une histoire vraie. C’est une fiction. Et oui, il s’agit bien d’une adaptation espagnole d’Angela Black, un thriller psychologique made in UK qui avait fait parler de lui au moment de sa diffusion. La version ibérique reprend l’ossature du récit, la recontextualise, change le casting et injecte une sensibilité locale.
Pourquoi tout le monde confond
Le titre, évidemment. Ángela rappelle Angela Black et l’intrigue joue sur les mêmes leviers: une femme en apparence comblée, un mari au double visage, un quotidien où la manipulation s’insinue pièce par pièce. Vu de loin, on pense à une suite ou à un reboot. En réalité, c’est une transposition, pensée comme une mini série bouclée de six épisodes.
De quoi parle la série
On suit Ángela, mère de famille, dont l’équilibre domestique tient surtout au vernis. Au fil des scènes, des micro craquelures apparaissent. Des remarques qui sonnent faux, des silences qui pèsent trop, des gestes qui dérapent. L’arrivée d’Edu, visage venu du passé, agit comme une étincelle. Il représente la promesse d’un ailleurs, mais aussi un risque. La série installe très vite un doute permanent. Qui dit vrai, qui manipule qui, à qui peut on se fier Le premier épisode s’achève sur une révélation qui reprogramme notre regard sur tout ce qu’on vient de voir.
Ton et mise en scène
On est sur un thriller psychologique qui préfère l’étouffement à la surenchère. Beaucoup de gros plans sur le visage d’Ángela, des respirations coupées, des dialogues qui s’interrompent au pire moment. Le montage joue sur les faux semblants, recadre des scènes déjà vues, déplie des détails laissés de côté. C’est une écriture de la suspicion, où un geste anodin devient indice et où une phrase gentille abrite la menace.
Les origines britanniques, l’ADN conservé
La série mère, Angela Black, est le fruit du duo de scénaristes Jack et Harry Williams. Elle s’appuyait sur une mécanique très maîtrisée du gaslighting, sur l’ambiguïté morale et sur une héroïne constamment renvoyée au doute. Ángela reprend ces fondations et les transpose côté espagnol. Même sujet de fond, mêmes zones grises, mais un autre paysage social, d’autres réflexes culturels et un rapport différent à la cellule familiale. On reconnaît la charpente, mais le climat change.
Le casting, moteur de l’empathie
Verónica Sánchez porte le rôle titre avec une intensité contenue. Elle ne force jamais, elle absorbe, elle retient, elle lâche au moment juste. Daniel Grao compose un mari très présentable, presque trop lisse pour être honnête, dont le vernis se craquèle dès qu’il perd le contrôle. Jaime Zatarain incarne Edu avec ce qu’il faut d’ambivalence. Sauveur ou tentation du pire C’est précisément parce que la série refuse de répondre trop vite qu’elle nous tient.
Ángela sur Netflix : une saison 2 est‑elle possible
Thèmes et résonance
Au centre, l’emprise. Pas celle qu’on voit à la une d’un fait divers, mais la version intime et diffuse qui s’infiltre dans les routines. La série montre comment l’environnement peut tout à la fois suspecter et minimiser, écouter et banaliser. Elle interroge la difficulté à nommer la violence quand elle se niche entre deux compliments et un dîner de famille. C’est cette zone grise, plus que les twists, qui colle à la peau une fois l’épisode terminé.

Et ça marche sur Netflix !! Pourquoi ?!
Trois raisons simples.
- Un pitch universel. La terreur domestique se comprend partout et immédiatement.
- Un format court. Six épisodes, parfait pour un week end de binge.
- Un bouche à oreille rapide. Le premier épisode accroche fort, les suivants entretiennent une tension régulière, les discussions en ligne s’enflamment, la curiosité fait le reste.
Petite Foire aux questions :
Ángela est elle tirée d’une histoire vraie
Non. C’est une fiction, adaptée d’un scénario britannique, sans ancrage documentaire précis.
Est ce la suite d’Angela Black
Non. Pas de suite, pas de saison 2 cachée. C’est une adaptation autonome.
Combien d’épisodes
Six. Le récit vise la concision et la fermeture d’arc.
Une saison 2 est elle sur la table
Rien d’annoncé. La série a été pensée comme un récit bouclé. Le succès peut toujours susciter des idées, mais l’œuvre actuelle se suffit à elle même.
Le verdict de Geekette
Ángela ne révolutionne pas le thriller psychologique, mais elle coche ce qui compte. Un pilot très efficace, une actrice principale qui fait naître la tension par demi tons, une mise en scène qui ne confond pas crudité et brutalité. C’est surtout une série qui prend au sérieux la subjectivité de son héroïne et qui nous invite à douter avec elle. Si vous aimez les récits d’emprise où chaque regard peut tout renverser, vous avez votre prochaine mini série.
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