Depuis la reprise de Boruto sous l’étendard Two Blue Vortex, Konoha tangue. Les Arbres Divins humanoïdes se multiplient, Jura mène la danse et l’ombre de Naruto plane sur chaque décision. Le chapitre 26, publié en français mi‑septembre, a cristallisé la tension autour d’un point simple: Shikamaru joue gros et sa marge d’erreur est mince. Dans cet épisode, on voit un village fracturé par l’Omnipotence d’Eida, des loyautés qui vacillent et des décisions politiques qui s’entrechoquent avec l’urgence militaire. Certaines scènes ont même filtré avant la sortie, comme la séquence autour d’Inojin et Himawari, signe que le manga s’amuse à réactiver les seconds rôles au cœur du jeu.
Pourquoi Shikamaru pourrait perdre le fauteuil
Shikamaru est Hokage intérimaire. C’est l’esprit le plus affûté du village, mais il navigue entre deux feux. D’un côté, l’impératif de protéger Konoha contre des ennemis d’échelle Ōtsutsuki. De l’autre, la nécessité d’agir en marge des protocoles pour coopérer avec Boruto sans mettre le village en péril. Le résultat: une ligne de crête où le moindre faux pas ressemble à une trahison. Les anciens et le palais du Daimyo scrutent ses gestes. Et chaque coup de fil discret à Ino, chaque mission lancée sans crier gare ravivent les soupçons. Le chapitre 26 le montre sur un fil, stratège brillant mais exposé politiquement, avec Koji qui lui souffle de rester au centre pour garder le contact avec Boruto tout en évitant la case bouc émissaire.
L’hypothèse qui grimpe: un Huitième Hokage déjà acté côté Kishimoto
Côté rumeur, un angle revient en force ces derniers jours: Kishimoto aurait déjà son Huitième Hokage en tête et ce ne serait pas Shikamaru. L’idée ne sort pas de nulle part. Dramaturgiquement, verrouiller un nom assez tôt permet d’orchestrer les renversements: instabiliser Konoha, tester les alliances, puis frapper avec une nomination qui réordonne l’échiquier. Ce storytelling colle à Two Blue Vortex: tensions politiques, menace métaphysique et un rôle d’Hokage devenu autant diplomatique que militaire.
Le candidat qui fait parler: Kawaki
Pourquoi Kawaki revient-il autant dans les discussions
- Puissance perçue comme dissuasive face aux Shinju. Il incarne une force capable d’affronter le pire, ce qui rassure un conseil d’anciens en quête de symbole fort.
- Continuité narrative. Fils adoptif de Naruto, héritier d’un lien affectif puissant avec Himawari et Boruto, il cristallise la promesse de protection du clan Uzumaki.
- Levier politique. Aux yeux des décideurs, un Hokage jeune mais redouté peut recadrer l’ordre public sans tergiverser.
Objection majeure: Kawaki n’a jamais rêvé d’administrer Konoha. Sa boussole est simple: la sécurité de Naruto. Mais si prendre le titre lui donnait des moyens supplémentaires pour atteindre ce but, il pourrait accepter. Ce serait un Hokage de nécessité plus que de vocation, une figure de crise qui n’a pas peur de casser des règles quand la maison brûle.
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Et si la vraie réponse était un duo masqué
Le manga flirte souvent avec des architectures de pouvoir à deux étages. Une façade officielle et une tête pensante en coulisses. Imaginez un Konoha où l’Hokage officiel porte l’armure médiatique et le mandat, pendant que Shikamaru reste l’ingénieur du système. Ce montage préserverait ses talents de stratège tout en désamorçant la pression politique. Cela justifierait aussi des décisions tactiques agressives contre les Shinju, sans exposer le cerveau de l’opération à chaque vacarme parlementaire.

Les autres prétendants. Cœur contre raison
Kakashi Hatake. Le retour du vétéran serait un baume pour la fanbase. Sauf qu’il est resté hors champ dans Two Blue Vortex. Le sortir du chapeau maintenant aurait un parfum de dépannage.
Sasuke Uchiha. Toujours hors radar. L’homme des marges, pas des institutions.
Sakura Haruno. Pilier médical, aura publique réelle, mais calendrier déjà saturé et exposition politique risquée.
Konohamaru Sarutobi. Loyal, mais pas au niveau de puissance et d’autorité symbolique qu’exige la tempête actuelle.
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Le détail qu’on oublie souvent: la blessure Omnipotence
Rappels indispensables pour bien lire le présent. L’Omnipotence d’Eida a reprogrammé la mémoire collective, inversant la perception Boruto versus Kawaki. Cela signifie que chaque débat sur la succession est contaminé par un bug de réalité. Dans ces conditions, toute procédure de nomination devient un test de lucidité. C’est aussi pour cela que le manga insiste sur les personnages immunisés ou partiellement résistants: ils forment les rares garde‑fous capables d’ordonner l’information quand tout le monde nage à contre‑sens.
Ce que le chapitre 26 a vraiment changé dans la course au titre
- Shikamaru est officiellement dans l’œil du cyclone. Quand l’intérimaire devient le dossier, c’est souvent que l’institution prépare une bascule.
- Les seconds rôles avancent leurs pions. Inojin, Himawari, la Team Ino‑Shika‑Cho. Ce sont eux qui relient les cellules nerveuses du village aux opérations secrètes de Boruto et Koji.
- Jura reste la variable qui redessine tout. Tant que le chef des Arbres Divins humanoïdes fixe Naruto et les Uzumaki comme cible, l’argument sécuritaire en faveur d’un Hokage de type Kawaki restera percutant.
Vous pouvez lire Boruto: Two Blue Vortex légalement via Manga Plus (Shueisha) et l’application Shonen Jump. Les trois premiers et les trois derniers chapitres sont gratuits, mais un abonnement est requis pour les chapitres intermédiaires. vous pouvez aussi acheter les tomes du manga sur Amazon