Après la saison 6 en 2022, on pensait la saga refermée côté série. Erreur. Le créateur Steven Knight lance la suite avec deux saisons inédites qui prendront place après le long métrage en préparation. Le décor change de décennie, l’ambition reste intacte. Cap sur 1953, dans un Birmingham en reconstruction, où chaque chantier devient une bataille d’influence et de territoire. La famille Shelby n’a pas dit son dernier mot.
Deux saisons déjà commandées
La suite a été officiellement commandée pour deux saisons. Chacune comptera six épisodes. La diffusion est prévue sur la BBC au Royaume‑Uni et sur Netflix à l’international. Cillian Murphy n’a pas été annoncé au casting de la série, mais il figure dans l’équipe des producteurs exécutifs aux côtés de Steven Knight, de quoi assurer une continuité artistique solide.
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Le cadre temporel change tout
1953, ce n’est plus l’entre‑deux‑guerres. C’est l’après. Les traumatismes sont encore visibles, les ruines aussi et l’argent afflue pour rebâtir. Dans cette course à la modernité, qui tiendra les clés de Birmingham
les industriels, les politiques, les gangs
les trois à la fois. Le récit promet des alliances mouvantes, des deals en coulisses et une lutte frontale pour contrôler la reconstruction. L’esprit Peaky Blinders reste là, mais les codes évoluent. Les ennemis aussi.
Une nouvelle génération au volant
On quitte progressivement Tommy et Arthur pour regarder vers l’avenir. La relève Shelby s’annonce plus jeune, plus opportuniste, possiblement plus impitoyable. L’enjeu narratif est clair
préserver l’ADN Shelby tout en inscrivant la série dans un contexte social et économique nouveau. Attendez‑vous à des héritiers qui savent compter, à des ennemis qui maîtrisent autant le béton que les bastons et à des dilemmes moraux à l’anglaise, lames dans les poches et mains dans le ciment.
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Avant la série, un film charnière
Le long métrage The Immortal Man se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale. Cillian Murphy reprend le rôle de Tommy Shelby. Le casting annoncé réunit aussi Rebecca Ferguson, Barry Keoghan, Stephen Graham et Tim Roth. Le film sert de pont entre la série originale et la nouvelle ère. Il boucle un chapitre et en ouvre un autre, en posant les enjeux militaires, politiques et personnels qui expliqueront la Birmingham de 1953. La post‑production est en cours et la communication officielle reste prudente sur la date. La presse spécialisée évoque une sortie l’an prochain, mais rien n’est gravé dans le marbre.
Tournage et coulisses
Les nouvelles saisons doivent s’installer à Birmingham, dans les studios Digbeth Loc. montés par Steven Knight. Un symbole fort. Revenir tourner à la maison, c’est soigner l’authenticité des décors, mais aussi rappeler que l’âme de Peaky Blinders, c’est une ville qui se relève et se réinvente.
Ce que l’on peut raisonnablement attendre
- Ton et mise en scène
Une esthétique brute, industrielle, des costumes plus fifties, une musique capable de mêler modernité et résonances d’après‑guerre. - Intrigues
Corruption municipale, marchés publics, argent sale, syndicats, nouveaux barons du béton. Les deals seront moins clandestins, plus institutionnels, donc plus dangereux. - Personnages
Un noyau Shelby renouvelé, des antagonistes qui contrôlent usines, banques et conseils locaux. Des figures de l’ancienne garde pourraient croiser la route de la relève sous forme d’apparitions ciblées. À ce stade, rien n’est confirmé côté retours. - Rythme
Deux saisons compactes de six épisodes, donc un récit tendu, peu de gras, des arcs qui se bouclent vite pour laisser place à des coups d’éclat.
Les grandes questions que se posent les fans
- Qui mènera la nouvelle génération
Le nom du ou de la leader Shelby sera l’annonce la plus scrutée. - La série osera‑t‑elle un antagoniste public
Maire, entrepreneurs, police, tous peuvent devenir les nouveaux Sabini. - Quel héritage Tommy laissera‑t‑il
Mentor à distance, ombre encombrante, modèle impossible à égaler. - Jusqu’où ira la politique
En 1953, l’après‑blitz, le rationnement, les plans de reconstruction et la guerre froide infusent chaque décision. La série a toujours aimé la frontière entre mafia et pouvoir. Elle pourrait la franchir plus nettement.
Un retour qui a du sens?
La fin de la saison 6 concluait un cycle. Le film boucle la période guerre. Reprendre en 1953 permet d’attaquer la naissance d’une ville moderne. On passe du trafic et du whisky aux contrats et au béton, mais l’enjeu reste le même
qui commande Birmingham. Tant que cette question n’a pas de réponse définitive, l’univers Peaky Blinders a du carburant.
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