L’esport a beau avoir ses cycles, 2025 a rappelé une règle simple. Quand un écosystème compétitif tourne toute l’année, l’argent finit par suivre. Et cette année, ce sont les scènes les plus structurées qui ont raflé la mise.
Les chiffres dont on parle ici additionnent l’ensemble des gains distribués sur l’année 2025, tous tournois confondus. Pas uniquement “le gros événement vitrine”, mais bien la somme des compétitions qui font vivre la scène, des circuits majeurs aux rendez vous secondaires. Résultat, un top 5 qui dit beaucoup sur l’état du jeu compétitif fin 2025.
1 Counter Strike, la machine à cashprize qui ne s’arrête jamais
Counter Strike termine 2025 tout en haut, avec environ 32,28 millions de dollars distribués. Ce total impressionne, mais il n’est pas sorti de nulle part. La force de Counter Strike, c’est sa régularité. Des événements quasiment chaque mois, des organisateurs bien installés, des calendriers lisibles et une scène tier 1 qui ne manque jamais de sujets.
Ce qui fait la différence, c’est l’accumulation. Même sans un unique tournoi “hors normes”, la discipline finit par empiler les prize pools comme personne. Et au passage, Counter Strike 2 a aussi été sacré meilleur jeu esport lors des Game Awards 2025, un signal de plus que la licence est redevenue la référence grand public côté compétition.
Chiffre 2025 à retenir
Environ 32,279,855 dollars

2 Dota 2, toujours là, même quand la méta économique change
Pendant des années, on a résumé Dota 2 à un mot, The International. Sauf que 2025 montre une réalité plus nuancée. Oui, la scène a évolué et oui, les sources de financement ne sont plus exactement les mêmes qu’avant. Mais Dota 2 reste un poids lourd, avec environ 23,15 millions de dollars distribués sur l’année.
Le cœur du modèle, c’est un enchaînement d’événements majeurs et de circuits très compétitifs, qui maintiennent l’élite sous pression toute la saison. Dota 2 n’a pas besoin d’être “à la mode” pour rester rentable en cashprize. Il lui suffit d’exister et d’avoir sa communauté hardcore.
Chiffre 2025 à retenir
Environ 23,149,768 dollars
3 Honor of Kings, la démonstration de force du mobile
Si tu pensais encore que l’esport mobile jouait dans une cour “à part”, Honor of Kings vient te corriger. Le jeu empile environ 21,78 millions de dollars de prize pool en 2025. C’est massif et surtout très cohérent avec ce qu’on observe en Asie, où les infrastructures, les ligues et l’audience placent le mobile au même niveau que le PC.
Ce qui frappe, c’est la stabilité. Là où certains titres explosent puis retombent, Honor of Kings s’inscrit dans la durée. Le jeu tient son rang grâce à un circuit qui ressemble de plus en plus aux standards des grandes scènes esport mondiales.
Chiffre 2025 à retenir
Environ 21,777,087 dollars

4 Fortnite, le survivant qui sait encore distribuer
Fortnite a traversé mille périodes, mille formats, mille débats. Et pourtant, en 2025, il est toujours là, avec environ 15,65 millions de dollars distribués. Ce n’est pas “petit”, c’est même énorme à l’échelle de la plupart des scènes esport.
Ce qui distingue Fortnite, c’est sa capacité à mixer compétition et accessibilité. D’un côté, un écosystème de tournois qui garde une vraie crédibilité. De l’autre, une approche plus ouverte, plus régulière, qui maintient l’envie de grind chez beaucoup de joueurs.
Chiffre 2025 à retenir
Environ 15,649,066 dollars
5 PUBG Mobile, la constance du battle royale sur téléphone
PUBG Mobile complète le top 5 avec environ 15,31 millions de dollars distribués en 2025. Très proche de Fortnite sur le total, mais porté par une dynamique différente. Là où Fortnite est très “communautaire” dans son ADN compétitif, PUBG Mobile s’appuie sur une scène mobile ultra structurée, avec des circuits régionaux solides et des événements internationaux qui pèsent lourd.
C’est typiquement le jeu qui rappelle que l’esport n’est pas qu’une affaire de PC haut de gamme. Sur smartphone, l’audience est gigantesque, la base de joueurs aussi et les prize pools suivent.
Chiffre 2025 à retenir
Environ 15,308,988 dollars

Verdict du Geek :
Premier enseignement, les “vieux” tiennent encore la banque. Counter Strike et Dota 2 montrent qu’une scène mature, avec des règles connues et des organisateurs installés, reste la meilleure recette pour distribuer beaucoup.
Deuxième leçon, le mobile n’est plus un marché secondaire. Honor of Kings et PUBG Mobile pèsent très lourd et pas juste grâce à un one shot. Ils s’installent sur l’année complète.
Troisième point, la diversité des formats compte. Fortnite prouve qu’on peut rester haut dans les chiffres en combinant une scène compétitive visible et des rendez vous réguliers qui font vivre la communauté.
