PRockstar a encore frappé. Le deuxième trailer de Grand Theft Auto VI est enfin là, et autant dire que les joueurs s’en souviendront longtemps… mais peut-être pas pour les raisons qu’on imaginait. Oui, on a eu droit à des explosions, des courses poursuites, des paysages somptueux de Vice City modernisée. Mais ce que tout le monde retient sur X, Discord et Reddit ? Les fesses. Beaucoup de fesses. Une avalanche de postérieurs même.
Une bande-annonce… culottée
Si le premier trailer de GTA 6 en décembre dernier avait mis l’accent sur l’ambiance floridienne et la révélation du duo de protagonistes, Lucia Caminos et Jason Duval, le second a carrément mis le paquet sur un autre aspect : l’arrière-train humain. On ne compte plus les plans rapprochés, zooms cinématographiques et déhanchements pixelisés qui célèbrent avec enthousiasme les postérieurs des habitants de Vice City.
Huit plans dédiés rien qu’aux fesses de Lucia ont été repérés par les fans les plus attentifs (ou obsédés, selon le point de vue). Mais elle est loin d’être la seule star de cette parade de fessiers : passants sur la plage, danseuses en boîte, joggeurs dans Central Leonida Park… tout le monde semble avoir signé pour une mise en valeur de son derrière.
Sur le site officiel de GTA VI, remis à jour dans la foulée, les captures d’écran perpétuent cette fascination pour les postérieurs numériques : NPCs (personnages non jouables) allongés sur la plage, danseurs et danseuses twerkant à qui mieux mieux dans les clubs, voire des passants en short taille basse façon années 2000. Le fan service, c’est du sérieux chez Rockstar.

Pourquoi tant de fesses ?
Au-delà du côté humoristique (et viral), cette omniprésence des fesses n’est pas forcément gratuite. GTA a toujours été une satire outrancière de la société américaine. Rockstar ne se moque pas que des politiciens ou des influenceurs. Elle tourne aussi en dérision l’obsession collective pour le corps, la sexualisation omniprésente dans les médias et les réseaux sociaux.
Vice City, inspirée de Miami, est le terrain de jeu parfait pour cette critique. En 2025, Instagram, TikTok et OnlyFans dictent des normes corporelles absurdes. Rockstar nous tend un miroir grossissant (et rebondi) pour souligner à quel point cette superficialité est devenue partie intégrante de la culture pop.
Comme le souligne le journaliste américain Tom Henderson dans un article récent, « GTA VI n’exagère pas la réalité. Il la reflète avec une lucidité comique. »

Une diversité corporelle inédite
Au passage, le trailer 2 ne se contente pas de montrer des fesses parfaites. Les modèles de personnages affichent une diversité corporelle rarement vue dans un jeu vidéo grand public. Des corps ronds, musclés, maigres, tatoués… Lucia elle-même détonne par son réalisme. Elle n’est pas une héroïne stéréotypée mais une femme au passé difficile, affichant des formes et des courbes naturelles et crédibles.
C’est une avancée majeure par rapport à GTA V, où les personnages secondaires féminins étaient souvent cantonnés à des archétypes caricaturaux.
Le reste du trailer : entre hype et maturité
Au-delà du buzz sur les fesses, le reste de la bande-annonce a aussi offert des pépites. On découvre davantage de Leonida, l’État fictif qui inclut Vice City mais aussi des marécages, des plages paradisiaques et des quartiers populaires. La ville semble vivante, presque organique.
Les séquences montrent également la relation Bonnie & Clyde entre Lucia et Jason, prise entre trafic de drogue, braquages et trahisons. Rockstar a visiblement poussé la narration plus loin que jamais.
Et puis, il y a eu cette bande-son soigneusement choisie : « Hot Together » des Pointer Sisters et « Everybody Have Fun Tonight » de Wang Chung, un clin d’œil ironique à l’ambiance survoltée du trailer.

Une sortie déjà marquée par la polémique (et le rire)
Sur les réseaux, les mèmes se multiplient. Certains parlent déjà de « Grand Theft Fessiers VI » Bon c’est une mauvaise traduction puisque ça disait plutôt « Grand Theft Ass VI« , d’autres saluent Rockstar pour « avoir osé rendre hommage au booty movement ». Quelques critiques plus sérieuses s’inquiètent toutefois que le marketing sur les fesses éclipse les progrès techniques et narratifs réels du jeu.
Mais Rockstar, fidèle à sa réputation, semble savourer le chaos médiatique. Chaque débat, qu’il soit sérieux ou léger, fait monter la hype à mesure qu’on approche de la date fatidique : 26 mai 2026, sur PS5 et Xbox Series X/S.
En résumé : Rockstar, maître du buzz… et de la satire
Avec ce deuxième trailer, Rockstar montre qu’elle n’a rien perdu de sa capacité à créer le buzz tout en livrant une critique sociale mordante.
Les fesses de GTA VI ne sont pas là par hasard. Elles rappellent que la franchise n’est pas seulement une série de jeux de crime en monde ouvert. C’est un miroir déformant mais pertinent de notre monde moderne.
Si vous pensiez que GTA VI allait être un simple GTA V avec de meilleurs graphismes… vous risquez d’être surpris (et peut-être un peu choqué) par l’audace et le ton du prochain chapitre.
GTA 6 : Rockstar nous fait patienter avec le deuxième trailer