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World War Z 2: la résurrection des zombies chez Paramount

par Geekette
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World War Z 2 - le retour

Ils ne resteront pas morts. La promesse culte de l’affiche de La Nuit des morts-vivants résonne à nouveau à Hollywood : plus d’une décennie après le carton de World War Z, la franchise zombie portée par Brad Pitt revient sur le devant de la scène. Le nouveau Paramount-Skydance fait du grand écran sa priorité et remet le projet World War Z dans le haut de la pile. Coïncidence ou signe des temps, le triomphe estival de F1, le film avec Brad Pitt a replacé l’acteur au cœur du box-office mondial. avec les précédents avortés, la nouvelle stratégie industrielle et l’appétit pour le cinéma de genre, on analyse tout ce qui est acté, ce qui se trame et ce qu’il faut (déjà) attendre.

Pourquoi World War Z revient hanter nos écrans maintenant

La fusion Paramount–Skydance a créé un vrai choc : la direction fraîchement installée, emmenée par David Ellison, a présenté son cap. L’idée est simple mais aussi très hollywoodienne : revenir aux grandes franchises que tout le monde adore, privilégier la salle et parler aux cinéastes comme aux spectateurs. Dans cette liste de priorités, Top Gun, Star Trek… et World War Z. Le message est plus que clair : le studio veut faire vivre ses marques les plus puissantes et rebrancher les sagas qui ont prouvé leur potentiel au box-office.

Concrètement, cela ne signifie pas que demain commencera le tournage. Mais que World War Z est de retour dans la conversation officielle du studio, ce qui, à Hollywood, est la première étape indispensable : un feu vert dans l’idée avant le feu vert dans le budget.

World War Z 2 - le retour
World War Z 2 – le retour ?

Petit rappel : comment World War Z a changé la donne en 2013

Quand le film de Marc Forster sort en 2013, le zombie mainstream bascule à l’échelle “planétaire”. Oubliées les attaques confinées dans un centre commercial : World War Z joue la carte du thriller pandémique à grande vitesse, porté par un Brad Pitt en enquêteur de l’ONU courant d’un continent à l’autre. Résultat : plus de 540 M$ récoltés dans le monde, un record pour un film de zombies, et l’un des plus gros succès “horror” de l’histoire moderne. Toutefois, son coût colossal et une production houleuse ont fait de la suite un serpent de mer : annoncée, repoussée, reconfigurée, puis purement et simplement annulée en 2019.

Deux tentatives ont particulièrement marqué les fans : une version chapeautée par J.A. Bayona, annoncée au mitan des années 2010, et une autre signée David Fincher, prête à avancer avant que Paramount ne ferme le dossier. Fincher, lui-même, avait reconnu qu’il voyait son approche “un peu comme The Last of Us”, et qu’avec le recul, il était presque “rassuré” de ne pas l’avoir tournée tant la série HBO a exploré ce terrain sur la durée.

Le “nouveau Paramount”

Au-delà du cas World War Z, c’est toute une stratégie beaucoup plus large : remettre l’expérience cinéma au centre et calibrer un rythme de sorties costaud. L’objectif est : une quinzaine de films par an à court terme, avec une montée en puissance programmée. Dans ce plan, l’ADN “franchise” est la boussole. Le studio affiche aussi une volonté claire de ré-animer ses labels de genre : l’horreur, les comédies classées R… autant de terrains où Paramount a des titres maison et des succès récents à capitaliser.

Le facteur Brad Pitt : F1

Brad Pitt F1 trailer
Brad Pitt F1

Difficile de ne pas voir, en parallèle, l’effet d’entraînement du carton mondial de F1, le film. Le long métrage de Joseph Kosinski a dépassé les 560–570 M$ et s’est imposé comme le plus gros succès de la carrière de Brad Pitt. Pour un studio, un acteur bankable qui transforme encore l’essai, c’est un atout précieux : il rassure les investisseurs et crédibilise les paris à 200 M$ et plus. Si World War Z nouvelle mouture doit s’incarner avec Pitt ou dans son sillage, les indicateurs sont au vert.

Suite directe, reboot ou univers élargi : quel WWZ imaginer en 2025 ?

C’est la question que se posent les spectateurs : faut-il reprendre le fil là où Forster l’avait laissé, ou tout repenser à partir du livre de Max Brooks ? Le matériau d’origine ; un récit oral, mosaïque d’interviews à travers le monde , se prête idéalement à un traitement anthologique : différents points de vue, différents territoires, un même “conflit zombie” raconté par fragments. Le premier film avait choisi la ligne d’un héros unique et d’un thriller d’urgence. Le “nouveau Paramount”, plus ouvert aux univers partagés, pourrait préférer une approche chorale , quitte à faire coexister film principal et séries dérivées (en salles, en séries… ou via des formats événementiels). Rien n’est décidé publiquement, mais le timing industriel plaide pour une relance pensée comme une franchise durable plutôt qu’un one-shot.

Autre variable, le ton. L’horreur contemporaine a évolué : The Last of Us a imposé un réalisme émotionnel, Sans un bruit a confirmé l’appétence du public pour des récits intimes dans des cadres apocalyptiques, et les succès de Smile ont rappelé la puissance des concepts de terreur simples et efficaces. Un World War Z millésime 2027-2028 devra trouver une nervure propre : spectacle international, oui, mais avec une ancre humaine forte et un “pitch émotion” clair.

Ce que l’on sait… et ce qui reste encore flou

Ce qui est sur la table

  • World War Z fait partie des franchises que le nouveau Paramount/Skydance cite comme prioritaires, aux côtés de Top Gun et Star Trek.
  • La stratégie du studio est de privilégier la salle, avec un volume de sorties renforcé et une mise en avant des licences maison.
  • Le contexte box-office est favorable à Brad Pitt, redevenu une locomotive mondiale grâce à F1, le film.

Ce qui n’est pas (encore) annoncé

  • Pas de date de tournage, pas de casting officialisé, pas de réalisateur confirmé au moment où nous écrivons ces lignes. Les pistes Fincher ou Bayona appartiennent au passé ; rien n’indique aujourd’hui leur implication.

Ce qui semble crédible

  • Un repositionnement plus fidèle à l’esprit polyphonique du livre de Max Brooks.
  • Un film pensé dès l’origine comme la tête d’un pont pour d’autres récits dans le même univers, si les chiffres suivent.
  • Une fenêtre de sortie dépendante des autres priorités du studio (Top Gun, Star Trek) et de l’état d’avancement des projets horreur maison.

Le calendrier “horreur” de Paramount :

Cette mise à jour World War Z s’inscrit dans un planning de genre déjà chargé chez Paramount.

  • Sans un bruit – Partie III : attendu en salles aux États-Unis le 9 juillet 2027, avec John Krasinski à la manœuvre. Le film reste discret sur l’intrigue et son casting, mais la date est désormais fixée.
  • Smile 3 : suite confirmée au stade du développement, avec un tournage visé en 2025 par Parker Finn. La franchise s’installe comme l’un des piliers “low-cost/haut rendement” du studio.
  • Scream 7 : nouveau volet de la saga slasher programmé au 27 février 2026 aux États-Unis (25 février en France), avec le retour de Neve Campbell et Kevin Williamson à la réalisation.

Autrement dit : Paramount remet du carburant dans le moteur de l’horreur. World War Z aurait toute sa place dans cette ligne, en tant que blockbuster de panique mondiale, complémentaire de l’horreur “haute tension” (Sans un bruit) et de l’horreur “concept” (Smile).

L’équation budgétaire

Le premier WWZ avait fini par coûter très cher, notamment à cause d’un troisième acte retourné et d’une post-production complexe. Hollywood, depuis, a raffiné sa méthode : écrire mieux en amont, tourner ce qui sera monté, et réserver les gros effets de manche à des séquences clés. La stratégie Ellison mise sur des franchises, mais aussi sur des budgets tenus , une manière de sécuriser le modèle en salles. Si le studio repart sur WWZ, on peut s’attendre à une discipline budgétaire plus stricte qu’en 2013, avec un marketing calibré pour un phénomène “événement”.

Et Brad Pitt ?

World War Z 2 - le retour
World War Z 2 – le retour ?

L’envie des spectateurs est évidente : revoir Gerry Lane. Mais artistiquement, tout n’exige pas un retour du même héros. L’univers World War Z peut prospérer avec de nouveaux personnages, d’autres continents, d’autres crises locales au cœur d’une pandémie globale. Pitt pourrait être producteur, caméo, mentor… ou figure absente dont l’ombre plane. Sa puissance box-office retrouvée avec F1, le film lui offre, quoi qu’il en soit, un pouvoir de traction important autour du projet.


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