Annoncé comme le chant du cygne d’Ed et Lorraine Warren, Conjuring 4 : L’Heure du jugement promet deux choses aux fans de la Saga. Un dernier frisson à l’ancienne et une vraie conclusion émotionnelle. Bonne nouvelle si vous veniez chercher des réponses claires sur la fin, la scène après le générique et l’avenir de la saga. On analyse tout.
Petit avertissement spoilers
À partir d’ici, on dévoile le dernier acte, la résolution et le bonus final après le générique.
De quoi parle ce dernier chapitre
Cap sur la Pennsylvanie au milieu des années 80. La famille Smurl voit son quotidien se fissurer à l’arrivée d’un vieux miroir. Objets qui bougent, silhouettes derrière les portes, phénomènes inexpliqués qui virent au danger pur. Pendant ce temps, Ed et Lorraine ont levé le pied. La santé d’Ed est fragile, leurs conférences rameutent quelques sceptiques et leur fille Judy, devenue adulte, voit ses dons psychiques s’intensifier. Les trajectoires finissent par se croiser quand un allié de longue date paie le prix fort après avoir béni la maison des Smurl. Là, plus d’échappatoire. Les Warren reprennent du service.
Pourquoi ce miroir est la clé
Le film remonte à 1964. Jeune et enceinte, Lorraine a eu une vision terrifiante au contact du miroir. Judy a failli ne jamais naître. Cette blessure intime explique le rapport quasi sacré qu’entretient la famille avec l’objet. De retour dans la maison des Smurl, le miroir ne se contente pas de refléter. Il absorbe, amplifie, orchestre. Les trois esprits qui hantent les lieux ne sont que des façades. Derrière, il y a autre chose qui tire les ficelles. Ce n’est pas l’artefact le plus voyant de la salle des trophées démoniaques, mais c’est celui qui va dominer le dernier acte.
Le face à face final expliqué
Le climax s’articule autour d’une idée simple. Le miroir veut briser la cellule Warren en s’attaquant à son maillon affectif le plus vulnérable. Judy s’effondre. Ed vacille. Lorraine, longtemps tentée de faire taire le don de sa fille, l’encourage enfin à l’embrasser pleinement. Judy canalise ses visions, oppose un refus absolu au démon. Les fissures marquent la glace. Le hurlement s’éteint. L’entité est repoussée.
Résultat. Les Smurl sont libérés. Le miroir rejoint la salle des artefacts, à quelques pas d’Annabelle et du célèbre tableau de la nonne. Ed confie symboliquement les clés à Tony, fiancé de Judy, refermant physiquement la porte et ouvrant une nouvelle boucle familiale.
Certains spectateurs parlent d’issue sous tension mais pas renversante
La mise en scène joue le crescendo. Mais la résolution opte pour le cœur plutôt que le choc. Ce n’est pas l’affrontement le plus inventif de la saga et le scénario tease une force cachée plus vaste sans la nommer frontalement. En contrepartie, la logique de filiation psychique entre Lorraine et Judy, mise en avant depuis plusieurs films, reçoit ici sa validation pleine et entière. C’est moins la baston contre le démon que l’acceptation d’un héritage.
La scène après le générique. Bonus ou vraie révélation
Restez jusqu’au bout. L’image finale sur un cliché authentique d’Ed face au miroir scelle une lecture méta. Appeler ce type d’artefact un conjuring mirror n’est pas qu’un clin d’œil. C’est une façon d’expliquer rétroactivement le titre, la vocation des Warren et la vitrine de leur collection maudite. Avant cela, un dernier détour par le mariage de Judy et Tony réunit en silence plusieurs visages aimés de l’univers. Une ronde d’adieux, sans paroles, mais limpide.
Est‑ce vraiment le dernier film pour Ed et Lorraine
Côté intention, oui. Tout est construit comme un au revoir. Le film met en scène la transmission, la vieillesse, le coût humain des enquêtes et un dernier verrou posé sur l’artefact. Les interprètes historiques signent un moment de grâce dans la séquence de danse finale. Techniquement, l’univers Conjuring a toujours gardé des portes latérales. Mais le chapitre Warren se referme proprement. Autrement dit. On peut imaginer d’autres spin‑off et d’autres reliques maudites à l’écran. On peut difficilement imaginer un autre épisode centré sur Ed et Lorraine sans affaiblir la note tenue ici.
Quelques Infos en vrac :
- Titre. Conjuring. L’Heure du jugement
- Sortie France. 10 septembre 2025
- Durée. Environ 2 h 15
- Interdiction. Conseillé à partir de 12 ans
- Où en est la saga. Trois Conjuring numérotés plus cette fin et plusieurs séries dérivées centrés sur des démons ou des artefacts
Petite FAQ
Y a‑t‑il une scène en milieu de générique
Non. Le bonus se situe après les crédits finaux.
Dois‑je avoir vu tous les spin‑off
Pas nécessaire pour suivre l’intrigue. Mieux si vous connaissez au moins le premier Conjuring.
Le miroir est‑il détruit
Non. Il est contenu.
Annabelle apparaît‑elle
Oui. En tant que rappel du musée Warren.
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