Chaque mois de décembre, il y a deux types de personnes. Celles qui jurent qu’elles ne regardent “jamais les mêmes films de Noël” et celles qui, le 16 décembre au soir, se retrouvent mystérieusement devant Kevin McCallister comme si la télé avait décidé toute seule. Oui, “Maman j’ai raté l’avion” revient encore cette année et franchement, on ne va pas faire semblant d’être surpris.
Trente cinq ans après sa sortie, la comédie de Chris Columbus n’a pas pris une ride. Elle a même ce super pouvoir rare, celui de faire rire autant les enfants que les adultes qui, eux, passent une partie du film à se demander comment une famille peut perdre un enfant au départ, puis ne pas réussir à joindre un seul voisin pendant des heures. Mais c’est justement ça, la magie du cinéma de Noël.
Allez, on ressort les décorations, on se sert un chocolat chaud et on se raconte cinq anecdotes savoureuses sur ce classique, avec un petit bonus parce que Kevin continue de faire parler de lui.
1) Un rendez vous télé bien calé dans le planning de Noël
La diffusion de “Maman j’ai raté l’avion” s’est trouvée une place royale dans la grille des fêtes en France. Cette année, le film a notamment été programmé en prime time sur TF1 le mardi 16 décembre 2025 à 21h10, avec le deuxième film placé la semaine suivante, de quoi transformer la semaine en marathon officiel “Wet Bandits”.
2) Kevin a été écrit pour Macaulay Culkin, mais il a quand même dû “prouver” qu’il était Kevin
Quand on revoit le film aujourd’hui, on a l’impression que le rôle a été moulé sur mesure. Et dans l’esprit de l’équipe, c’était clairement le cas. Chris Columbus avait repéré Macaulay Culkin juste avant et l’énergie du gamin collait parfaitement au ton John Hughes. Ce qui n’a pas empêché la production d’auditionner une foule d’enfants. Le résultat, tu le connais, Kevin n’avait pas vraiment de challenger crédible. C’était lui, point.
3) L’après rasage culte n’était pas exactement prévu comme tu le crois
La scène du miroir est devenue un meme avant l’heure. Sauf qu’au départ, elle devait être plus “simple”. Culkin devait appliquer l’après rasage, toucher ses joues, puis réagir vite. Sauf qu’il a gardé les mains plaquées sur le visage une fraction de seconde en trop et ça a rendu le cri encore plus drôle, encore plus “Kevin”. Comme quoi, parfois, la meilleure direction d’acteur, c’est de laisser vivre une prise au lieu de la dompter.
4) Plot twist de Noël, ses enfants adorent le film… sans savoir que c’est leur père
C’est l’info récente qui a fait fondre pas mal de monde. Macaulay Culkin a raconté que ses jeunes enfants regardent le film à la maison, l’appellent “Kevin” et ne réalisent pas que leur père est le fameux gamin du film. Il s’amuse même à entretenir le mystère, histoire de préserver la magie le plus longtemps possible. Et honnêtement, l’idée d’avoir Kevin McCallister à table tous les soirs, sans que personne ne tilte, c’est presque un scénario de suite.
5) Joe Pesci a payé le prix fort pour une blague de cinéma
On rit beaucoup des chutes, des glissades, des cris et du duo Harry Marv qui se prend absolument tout ce que l’imagination d’un enfant peut inventer. Sauf que la comédie physique, ça laisse parfois des souvenirs… très concrets. Joe Pesci a expliqué avoir subi de sérieuses brûlures lors d’une scène impliquant un gag de tête en feu.
Bonus: la polémique qui colle au deuxième film
Impossible de parler de la saga sans évoquer ce passage devenu célèbre pour de mauvaises raisons. Chris Columbus a redit récemment qu’il regrettait la présence du caméo de Donald Trump dans “Maman j’ai encore raté l’avion”, tourné au Plaza Hotel à l’époque où l’homme d’affaires possédait les lieux. Le réalisateur explique qu’il aurait préféré ne pas l’avoir, mais que la scène est désormais trop ancrée dans l’histoire du film pour disparaître sans créer un autre feuilleton.
Pourquoi ça marche encore ?!
Parce que le film a compris un truc essentiel. Noël, ce n’est pas seulement des guirlandes, c’est aussi le plaisir de retrouver une histoire familière, avec des émotions simples, des gags efficaces et ce côté “conte moderne” où un enfant se découvre plus malin qu’un monde d’adultes pressés. Et puis, avoue, il y a toujours un moment où tu te surprends à rire avant même que la blague arrive. C’est ça, un classique.
Maman , j’ai raté l’avion est sur Netflix aussi