Il fût un temps où les tables de réunion regorgeaient de téléphones portables avec un clavier physique complet, avant de se transformer en tables de réunion avec des écrans tactiles et tablettes.
Il fût un temps où chaque professionnel qui se respecte trimbalait avec lui son BlackBerry, et toute personne utilisant un iPhone ou un Nokia était un amateur. Eh bien, ce temps est révolu.
De nos jours, la tendance est claire, le meilleur téléphone portable ou smartphone doit absolument être doté d’un grand écran tactile, un bon processeur, une bonne caméra et un centre de téléchargement d’applications important. Cette tendance, ce n’est pas les constructeurs qui l’ont mis en place. C’est plutôt les consommateurs qui ont imaginé un monde pareil et les constructeurs l’ont appliqué.
RIM avait pourtant tout pour suivre cette tendance. Des clients fidèles, une renommée de professionnels, des appareils à la pointe de la technologie, un système de messagerie spécifique. Mais la course était trop rude. Apple et Samsung ont tout dévasté, détruisant tout à leur passage, même la pauvre Nokia.
Quel est le destin des BlackBerry alors? que feront les amoureux des claviers physiques et du BBM. Avec 85% de pertes. Une seule solution s’envisage. Vendre RIM et relancer la marque. Mais qui peut bien vouloir de RIM?
Microsoft: peut etre, mais Microsoft vient de dévoiler sa nouvelle tablette, montrant au monde entier sa capacité à faire sortir du matériel aussi et à aller titiller Apple et Samsung sur leurs propres territoires, et même si Microsoft pense sortir un smartphone, Nokia était toujours son allié N: 1
Facebook: Pas le moment. après le Rachat d’Instagram et l’entrée approximative en bourse, la firme de Mark a d’autres chats à fouetter. Mais qui sait! Facebook a toujours dévoilé son intention de sortir son propre Smartphone.
Tous les scénarios ne montrent pas de fin heureuse pour le BlackBerry, et ce n’est pas les quelques fidèles du clavier physique et du BBM qui restent qui peuvent sauver la marque. RIM a raté la sortie du tactile, le retour à la route s’annonce difficile.