Marvel cible décembre 2025 pour la première diffusion de Wonder Man sur Disney+. Le projet est présenté comme une mini‑série au format 8 épisodes. Cela colle à la nouvelle logique de Marvel Television qui préfère des saisons resserrées quand l’histoire s’y prête. Pour le public, cela signifie un arc clair, une promesse de rythme et moins de remplissage.
Côté calendrier marketing, la fenêtre de décembre laisse imaginer une promo qui devrait s’accélérer en automne: affiche officielle puis teaser complet, puis bande‑annonce finale, sans oublier les interviews plateau. À surveiller de près autour du panel Marvel Television au New York Comic Con 2025.
Y a‑t‑il une bande‑annonce
Pas encore de bande‑annonce intégrale. On a néanmoins aperçu quelques secondes de plans dans une vidéo de pré‑lancement Disney+ dédiée aux contenus 2025. Ce mini‑aperçu suffit à donner une idée du ton: Simon Williams en plein casting, Trevor Slattery pas loin et des hints d’action comédie. C’est maigre mais cohérent avec la communication de Marvel sur ses séries télé récentes: un premier vrai trailer tombe souvent à deux mois de la sortie.
Le pitch: un super‑acteur avant tout
Simon Williams, c’est le profil atypique parfait pour une série en mode comédie de situation. Dans les comics, il est à la fois acteur et cascadeur et la série reprend clairement cette base. Dans Wonder Man, Simon auditionne pour incarner un super‑héros à l’écran sans réaliser tout de suite qu’il a, lui, de vrais pouvoirs. On s’attend donc à un jeu de miroirs assez jouissif: la star qui joue un héros qui devient un héros pour de vrai.
Cette approche peut ouvrir trois registres:
- Comédie méta: satire gentille du show‑biz, auditions foireuses, jargon de plateau, agents stressés, calendriers infernaux.
- Tranche de vie à Hollywood: galères d’un acteur qui n’a pas encore cassé Internet, doublées de questions d’identité.
- Action MCU légère: scènes nerveuses mais lisibles, avec un focus sur la personnalité de Simon plutôt que sur des enjeux cosmiques.

Comment la série peut s’insérer dans le MCU
Wonder Man porte l’étiquette Marvel Spotlight. Ce label met l’accent sur des histoires plus autonomes et centrées personnage. Traduction: vous devriez pouvoir regarder la série sans rattraper 30 films. Cela n’empêche pas quelques passerelles. Étant donné le décor californien, des clins d’œil à She‑Hulk ne seraient pas surprenants. Les habitués guetteront aussi des références à WandaVision ou au futur Vision s’il y a volonté de préparer doucement le terrain.
Autre piste excitante pour les lecteurs de longue date: West Coast Avengers. Dans les comics, Wonder Man a souvent été associé à cette équipe. Une allusion même discrète ferait frissonner les fans. Rien d’obligatoire toutefois: la priorité semble être de réussir une série drôle et attachante, pas de forcer un montage d’univers partagé.
Distribution: qui joue qui
- Yahya Abdul‑Mateen II: Simon Williams alias Wonder Man. Charisme évident, timing comique sous‑estimé et physique crédible pour le registre super‑héroïque.
- Ben Kingsley: Trevor Slattery. Le faux Mandarin d’Iron Man 3 et le conseiller du Dictateur est devenu un running gag adoré. Ici, il joue les mentors cabossés et ouvre la voie à une dynamique de duo assez irrésistible.
- Demetrius Grosse: Eric Williams. Frère de Simon, potentielle source de conflit et d’adrénaline narrative.
- Ed Harris: Neal Saroyan, l’agent de Simon. Parfait pour incarner la pression du système et les enjeux très terre à terre d’Hollywood.
- Arian Moayed: P. Cleary du Department of Damage Control. Sa présence garantit le petit parfum MCU réglementaire, connectant la série à l’appareil institutionnel vu ailleurs.
Des rôles non dévoilés complètent la distribution. Attendez‑vous à des têtes connues et à quelques caméos. Ce format sitcom s’y prête très bien.
Tournage, coulisses et réal
Le développement est porté par Destin Daniel Cretton et Andrew Guest avec ce dernier en showrunner. Cretton a supervisé le lancement et réalisé les premiers épisodes, avant de passer le relais à d’autres cinéastes pour le reste de la saison. Le tournage principal s’est fait à Los Angeles, logique pour une série qui raconte Hollywood depuis l’intérieur.
La production a connu des accrocs: les grèves scénaristes et acteurs en 2023 ont imposé des pauses et un accident mortel sur le plateau en février 2024 a endeuillé l’équipe. L’enquête a mené à des rappels stricts de sécurité. Malgré ces épreuves, la série a conservé son cap et sa sortie fin 2025.
Que peut‑on espérer du panel NYCC 2025
Le samedi 11 octobre, Marvel Television et Marvel Animation s’installent sur l’Empire Stage du Javits Center pour un panel d’une heure. L’ordre du jour exact reste secret, mais c’est typiquement le moment choisi pour:
- dévoiler un premier vrai teaser ou une bande‑annonce
- donner les noms d’épisodes ou les réalisateurs restants
- confirmer des invités surprise au casting
- caler la date précise de mise en ligne
Bref, c’est le rendez‑vous à ne pas manquer si vous suivez l’actualité des séries Marvel. Même si Marvel répartit parfois ses annonces, il y a fort à parier que Wonder Man aura son moment de lumière.
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Pourquoi ce projet peut marcher
- Angle méta malin: la mise en abyme acteur super‑héros est un terrain de jeu comique moderne.
- Format court: 8 épisodes, c’est idéal pour soigner rythme et drôle de caractère sans étirer l’intrigue.
- Duo d’acteurs: Abdul‑Mateen II et Kingsley ont de quoi faire des étincelles.
- Spotlight: liberté de ton accrue, accessibilité pour le grand public, tout en glissant les clins d’œil que les fans aiment.
Ce qui peut coincer
- Dosage de l’humour: la fine frontière entre satire tendre et comédie trop appuyée.
- Attentes MCU: certains voudront des ramifications géantes alors que la série semble viser l’intime.
- Promo tardive: si la bande‑annonce tombe trop près de la sortie, l’élan médiatique peut être plus court, même si ce n’est pas rédhibitoire pour une série à concept clair.

L’essentiel à retenir
- Fenêtre de sortie: décembre 2025 sur Disney+.
- Format: mini‑série de 8 épisodes.
- Ton: comédie de situation ancrée à Hollywood, avec un regard méta sur le métier d’acteur.
- Casting confirmé: Yahya Abdul‑Mateen II en Simon Williams, Ben Kingsley en Trevor Slattery, Demetrius Grosse en Eric Williams, Ed Harris en Neal Saroyan, Arian Moayed en agent du DODC.
- Images officielles: pas de bande‑annonce complète à ce jour. De très courts extraits existent dans un sizzle reel Disney+ consacré aux sorties 2025.
- Rendez‑vous news: Marvel a programmé un panel télé et animation au NYCC 2025 le samedi 11 octobre. Il est raisonnable d’attendre de nouvelles infos à cette occasion.