On se la pose tous, cette question. Face à un nouveau jeu qui s’annonce gratuit, la première inquiétude n’est plus « est-ce que c’est joli ? », mais « à quel moment on va me tendre la facture ? ».Avec Where Winds Meet, notre premier réflexe étauit de se méfiée dès les premiers menus blindés de monnaies, de jauges et d’onglets. Pourtant, en creusant le modèle économique, en regardant la version chinoise déjà en service, les bêtas globales et les premiers retours des joueurs, on voit l’image plutot clairement : et la Réponse esr NON, Where Winds Meet n’est pas un pay to win et oui, il est franchement accueillant pour les joueurs free to play.
La peur du « gacha MMO » au premier regard
Where Winds Meet, c’est un gros action-RPG en monde ouvert à ambiance wuxia, quelque part entre Ghost of Tsushima pour le dépaysement et Genshin Impact pour la structure de progression. On incarne un héros que l’on crée soi-même, on parcourt une Chine médiévale stylisée, on enchaîne combats spectaculaires, boss, donjons, quêtes de factions et mini-activités à la pelle.
Sur le papier, le jeu coche toutes les cases du free to play moderne :
- Monde ouvert avec histoire principale et gros focus sur le solo.
- Composante en ligne, événements saisonniers, activités répétables.
- Plusieurs monnaies, un battle pass, un pass mensuel, un magasin de cosmétiques.
- Système de stamina (endurance) qui limite certaines activités dans le temps.
C’est le genre de description qui a traumatisé plus d’un joueur après quelques expériences « gacha » où le portefeuille finit par jouer aussi, voire plus, que le skill.
Et pourtant, en fouillant dans les détails, on se rend compte que Where Winds Meet a surtout pris l’architecture d’un gacha MMO, sans en reprendre le coeur toxique : la vente de puissance.
Les bases : qu’est-ce qu’on peut acheter exactement ?
Pour simplifier, le modèle économique de Where Winds Meet repose sur trois gros piliers :
- Un jeu de base 100 % gratuit
- Une boutique remplie de cosmétiques (et seulement ça)
- Un système de passes (battle pass et pass mensuel) qui donnent du confort, pas de la puissance brute
Le jeu de base est réellement complet sans payer
La première info importante : toute la campagne et le contenu principal sont jouables gratuitement, sans ticket d’entrée, sans chapitre payant et sans extension obligatoire.
Les guides spécialisés insistent sur un point : ni l’histoire, ni les donjons, ni les boss, ni les futures saisons ne sont bloqués derrière un achat.
Tu télécharges, tu joues, tu termines la trame principale sans sortir la carte bleue.
Ça peut sembler évident, mais dans le monde du free to play, ce n’est déjà plus un acquis.

Le nerf de la guerre : les monnaies du jeu
Comme souvent, la vraie difficulté n’est pas de comprendre si c’est pay to win, mais de s’y retrouver dans les monnaies. Where Winds Meet en aligne plusieurs, avec des usages bien distincts.
Sans rentrer dans un tableau Excel, on peut résumer comme ça :
- Or et ressources « classiques »
Gagnées en jouant : quêtes, exploration, activités. Elles servent à crafter, améliorer ton équipement, progresser dans le contenu classique. - Jade et autres devises « premium liées »
Ces monnaies sont parfois offertes via événements, quêtes, connexion quotidienne ou certains systèmes du jeu. Elles permettent notamment de participer à des tirages cosmétiques ou d’acheter quelques éléments dans les boutiques internes, mais restent limitées. - Changming Pearls, la vraie monnaie payante
C’est là que le sujet devient sensible. Les Changming Pearls sont la devise que tu obtiens en sortant de l’argent réel. Et, surtout, elles sont réservées aux achats cosmétiques : skins de personnages, montures, effets visuels, tenues premium, etc.
Du côté des sites qui ont décortiqué le modèle, le constat est clair :
aucune de ces monnaies payantes ne permet d’acheter directement de la puissance, des armes plus fortes ou des stats supplémentaires.
En résumé, l’argent réel te rend plus beau, pas plus fort.
Y a-t-il du gacha, et à quoi il sert ?
Oui, Where Winds Meet contient une mécanique de tirage.
Non, elle n’a rien à voir avec un Genshin-like où les personnages jouables ou des armes légendaires passent par la loterie.
Les médias qui ont pris le temps de détailler la chose sont très clairs : les bannières de tirage servent uniquement à débloquer des éléments cosmétiques comme des costumes, des montures ou des effets visuels. Aucun tirage ne modifie les statistiques de ton personnage.
Cerise sur le gâteau pour les joueurs gratuits : il existe plusieurs moyens de récupérer des tickets de tirage sans payer, via histoire, événements limités, objectifs hebdomadaires, activité globale du compte, ou encore achats dans certaines boutiques internes avec des monnaies gagnées en jouant.
Tu ne feras pas 50 tirages par jour en F2P, mais avec un peu de patience, tu peux tout de même accumuler des chances de décrocher un skin rare.
Meilleure arme pour débuter dans Where Winds Meet
Battle pass, pass mensuel : pay to win ?
Sans surprise, Where Winds Meet embarque un battle pass avec une voie gratuite et une voie premium, ainsi qu’un pass mensuel pensé pour les joueurs réguliers.
Battle pass
- La voie gratuite donne déjà des récompenses diverses en jouant normalement.
- La voie payante ajoute des cosmétiques exclusifs, quelques bonus de ressources et davantage de tirages pour les skins les plus rares.
Mais là encore, les retours sont alignés : rien dans le battle pass ne transforme ton personnage en monstre injouable pour les F2P. On parle de confort, de look, de petits plus, pas de stats ou d’armes réservées aux payeurs.
Pass mensuel
Sujet un peu plus sensible : le pass mensuel.
Dans la plupart des jeux F2P, c’est là que se cachent les dérives, avec des boosts d’XP massifs ou des recharges de stamina payantes.
Dans Where Winds Meet :
- Il donne un peu plus de ressources au quotidien, notamment une monnaie premium liée.
- Il peut offrir un bonus d’endurance sur le long terme, mais l’avantage équivaut, sur une saison entière, à un très léger supplément de farm, de l’ordre de quelques pourcents.
Un développeur et joueur de la version chinoise a même chiffré cela autour d’un surcroît d’environ 1,5 % de « loot » sur une période de soixante jours, par rapport à un joueur purement F2P.
La stamina : un pay to win ?
C’est l’un des éléments les plus anxiogènes pour beaucoup de joueurs : la stamina , rebaptisée ici endurance ou « Heart Power » selon les systèmes.
Le principe :
- Certaines activités clés (boss, raids, instances qui rapportent les meilleurs coffres) consomment une jauge.
- Cette jauge se recharge automatiquement avec le temps, ce qui limite la quantité de contenu « rentable » que tu peux enchaîner chaque jour.
Dans énormément de free to play, la suite logique, c’est : tu peux recharger cette jauge en payant.
Ici, c’est justement ce que Where Winds Meet évite soigneusement et c’est probablement le point le plus important du dossier.

Les critiques à ne pas ignorer
Dire que Where Winds Meet n’est pas pay to win ne veut pas dire que tout est parfait.
Même côté européen, certains journalistes ont pointé des soucis qui n’ont rien à voir avec la monétisation, mais qui peuvent peser sur l’expérience :
- Interface très chargée, parfois confuse, surtout avec la multiplication de systèmes.
- Traduction française approximative par endroits
- Défauts techniques sur console observés en bêta (textures, clipping, bugs visuels), à vérifier sur la version finale.
Alors, F2P friendly ou pay to win déguisé ?
On va répondre par une petite liste :
- Le jeu de base est entièrement gratuit
- On ne peut pas acheter d’armes, de stats ou de puissance avec de l’argent réel.
- Le gacha est strictement cosmétique
- La stamina ne se recharge pas via la carte bleue
- La progression repose sur le temps de jeu et la maîtrise
Sur ce, Bonne route et que le vent soit de votre côté.
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